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Tizi-Wezzu bouillonne" title="Marches, grèves et sit-in Tizi-Wezzu bouillonne" />
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TIZI-WEZZU (Tamurt) – Ces derniers jours, ça bouillonne de partout dans la wilaya de Tizi-Wezzu. Plusieurs secteurs d’activités sont en train de traverser des zones de turbulence et non des moindres. On est en train d’enregistrer une sorte de record en matière d’actions de protestation.
En plus de l’université Mouloud-Mammeri où les choses vont de mal en pis, d’autres secteurs d’activités sont en proie à la colère des citoyens et/ou des travailleurs. Ainsi, le secteur de la santé va être paralysé par une grève illimitée à partir du 8 février prochain à l’appel de plus de dix sections syndicales. Différents hôpitaux locaux seront ainsi paralysés par ce débrayage à l’instar de ceux de Drâa Ben Khedda, Ouaguenoun, Azazga, Tigzirt, Azeffoun, Ouacif… Le secteur des travaux publics a également été paralysé par une autre grève de deux journées au courant de cette semaine alors que l’Algérienne Des Eaux (ex-sonade) est en proie à des grèves à répétition depuis au moins une semaine.
Par ailleurs et dans le même sillage, la protesta a également affecté le secteur des transports avec une grève illimitée observée par 1 500 transporteurs urbains assurant la ligne Tizi-Wezzu-Nouvelle Ville. D’ailleurs, le syndicat de ces transporteurs compte organiser une conférence de presse dans les jours à venir afin de rendre publiques d’autres décisions prises suite au silence observé par les responsables de ce secteur d’activité quant à leur revendication inhérente à la hausse des prix du tarif de transport, suite à l’augmentation du prix du carburant.
A l’université de Tizi-Wezzu, il ne se passe plus une semaine sans qu’une grève ou une marche ne ponctue le quotidien des étudiants. Avant-hier, des centaines d’étudiants sont sortis dans la rue pour dénoncer l’agression dont a fait l’objet, la veille, une étudiante à l’enceinte même de la résidence universitaire Bastos. Toutes ces actions de protestations sont le résultat d’une gestion aléatoire d’un régime qui a érigé l’incompétence en mode de gouvernance.
Par Lyès Medrati pour Tamurt