Alors que l'achat de fans Facebook hors du réseau publicitaire Facebook est mal perçu, du fait qu'il n'y a pas d'intérêt des utilisateurs qui " likes " et donc, que l'objectif est uniquement de paraitre plus populaire avec un volume de " likes " plus important, Facebook Ads, le réseau publicitaire de Facebook, cache certaines dérives de son principe de fonctionnement.
Facebook Ads, lié indirectement aux fermes à " likes "
Lorsqu'on lance une campagne Facebook Ads pour des pages Facebook dont l'intérêt est faible, Facebook parvient toujours à trouver des personnes qui likes. En découvrant les profils ayant likés, on découvre alors parfois de belles surprises : des profils qui aiment des milliers de pages et de façon complètement incohérentes. Il s'agit d'un point commun aux services d'achat de ventes de likes hors Facebook.
Veritasium - une chaine YouTube regroupant des ingénieurs - a enquêté sur ce sujet. Le résultat est le suivant : les utilisateurs travaillant dans des " Fermes à likes " situés dans des pays comme l'Egypte ou le Bengladesh, réalisent des " likes " sur des publicités Facebook, de façon massive, pour éviter de se faire repérer par les filtres anti-SPAM de Facebook lorsqu'ils " likes " les pages de leurs clients.
En effet, si les fermes à likes réalisent des likes uniquement sur une page Facebook qui a acheté des likes, Facebook détecte une arrivée massive de likes dans une zone géographique " suspecte " (comme le Bengladesh). Par contre, si chaque utilisateur de la ferme à likes réalise cette action, en plus de likés plein de publicités Facebook " officielles ", les systèmes anti-SPAM de Facebook ne parviennent pas à identifier ses utilisateurs travaillant dans des fermes à likes.
En conséquence, les campagnes Facebook Ads agrègent une partie de fans " fictifs " provenant de fermes à likes. Du coup, il faudra payer bien plus que prévu pour obtenir plus d'engagement.
La vidéo " Facebook Fraud " de Veritasium
Ci-dessus, la vidéo de l'enquête de Veritasium vous présente tout cela en détail !