À peu près à mi-chemin entre Avignon et Arles, un pont permet de traverser le Rhône, et de se rendre à Beaucaire, sur la rive ouest du fleuve, donc dans le Gard (Languedoc) et non en Provence.
On y découvre une petite ville médiévale au centre très tranquille, avec beaucoup de commerces et de lieux publics fermés le lundi.
Si Beaucaire n'est pas aussi charmante que certaines petites ville de Provence, moins polie, moins léchée, elle n'en demeure pas moins authentique. Son centre comporte un réseau de petites rues, de portes en arches, de vieux édifices moyenâgeux (certains moins bien conservés que d'autres) et vestiges de murs et contreforts qui forment un ensemble plutôt pittoresque.
On ne saura probablement jamais si Napoléon Bonaparte a foulé les pavés de cette rue ou non, mais le fait est qu'il a bien séjourné à Beaucaire en 1793, et qu'il a, à la suite de ce séjour, publié un pamphlet justement intitulé Le souper à Beaucaire.
Notre-Dame des Pommiers (pour de vrai)... la plus grande église de la ville. À droite, l'arche est l'entrée d'une rue.
Mes parents sur les fortifications de Beaucaire. À l'arrière-plan, en haut, les restes du château de Beaucaire.
Voici Drac, le démon en forme de dragon qui hantait le Rhône au 13e siècle. Plusieurs oeuvres, poèmes, légendes et chroniques médiévales racontent l'histoire du Drac, qui pouvait également prendre forme humaine au besoin.
Ruelle de Beaucaire. J'avoue ne pas avoir vu de différence entre cette "ruelle" est les rues et avenues du vieux quartier de la ville...
Notre-Dame des Pommiers, vu de la montée du château.
Vue panoramique de Beaucaire (captée du pont sur le Rhône). de gauche à droite, on voit la flèche de l'église St-Paul (en rénovation lors de ma visite), Notre-Dame des Pommiers, et, tout en haut de la colline, les vestiges du château de Beaucaire.