Le Balantidium du côlon, est un gros protozoaire cilié commensal du porc, du singe et parfois du rat, qui détermine accidentellement chez l'homme une parasitose intestinale : la balantidose.Source iconographique et légendaire: https://fr.wikipedia.org/wiki/Balantidium_coli
Dans le compte-rendu publié la semaine dernière, relatif à l’état de l’eau d’approvisionnement métropolitain pendant le mois d’octobre 1915, il est montré que si dans 95.1%, 99.9% et 47.6% des échantillons bruts d’eau prélevée dans la Tamise, la Lee et le canal New (à Londres), l’on pouvait déceler des B. Coli (Balantidium coli) typiques dans 1 cm3ou moins de ces échantillons ; il était aussi montré 83.9%, 52.4%, et 89.5% des échantillons d’eau filtrée dérivée de ces cours d’eau ne contenaient pas de traces de B. Coli, même dans un volume 100 fois supérieur, à savoir 100 c.c. Ce mois d’octobre 1915 a été plutôt sec, il n’est tombé que 52.3 mm de pluie, ce qui est 16.7 mm en dessous de la normale. En comparaison des précédentes moyennes, à la fois les eaux brutes et les eaux filtrées montraient des résultats inchangés ou moins bons sur le plan chimique, alors que les examens bactériologiques révélaient une concentration bactérienne inférieure à la moyenne, les eaux filtrées donnant des résultats satisfaisants. L’importance du stockage de l’eau avant la filtration est à nouveau illustrée ; et de fait, la presque la de l’eau fournie à la métropole est maintenant stockée avant sa filtration. Comme le précise le Dr A.C. Houston, la qualité améliorée de l’eau immédiatement avant sa filtration se manifeste par le fait que maintenant, en moyenne, environ un tiers des échantillons avantfiltration ne contient aucune trace de B. coli dans 10 cm3 d’eau. Dans, The Lancet, 5 février 1916Source : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ