#Fintech : Barzahlen rend possible le paiement en espèces... en ligne

Publié le 10 février 2016 par Pnordey @latelier

La fintech berlinoise Barzahlen entend faciliter aux adeptes du cash l’achat en ligne. Une bonne nouvelle pour l’ecommerce, mais aussi pour les fournisseurs d’énergie et opérateurs télécom.

L’Atelier s’en faisait l’écho, il y a quelques semaines : avec son service Cash26, la startup berlinoise Number26 faisait du commerce de détail une agence bancaire. 

Et ce, grâce à un réseau de 10 000 partenaires. Si on souffle quelque peu sur l’écosystème fintech berlinois, on découvre que ce réseau est opéré par la startup Barzahlen.

Outre ce service de retrait et de dépôt d’espèces hors agence bancaire, la jeune pousse rend possible l’achat en ligne à partir d’espèces. En bon Français attaché à sa carte, l’initiative peut rendre sceptique. Mais si pour les Français, le règlement par carte de crédit est un automatisme – ils seraient 71% à le préférer aux autres moyens de paiement, les Allemands, eux, boudent la carte de crédit (3,9%) au bénéfice des espèces (53%). Certaines plateformes d’ecommerce, pour autant, réclament encore et toujours un règlement par carte de crédit. Et Barzahlen a bien compris le fossé à combler en lançant un service de règlement en ligne, par espèces.

Dans les faits, sur la plateforme d’ecommerce convoitée et partenaire de Barzahlen,  l’internaute choisit le règlement par espèces. Est alors délivré par SMS ou mail à l’acheteur un code-barres. Il n’a alors plus qu’à se rendre chez un commerçant et régler son achat en espèces. Entretemps, la plateforme d’ecommerce a préparé le colis et dès le paiement, envoie un SMS, - et le colis au consommateur. 

Le commerce physique qui aide le commerce en ligne, drôle de combinaison ? Sebastian Seifert balaye le problème : « Nous travaillons principalement, avec de grandes chaînes, pour éviter un sentiment de méfiance lié à une concurrence directe. » 

Outre l’ecommerce, Barzahlen s’est rapproché des opérateurs télécom et fournisseurs d’énergie allemands, « pour proposer à leurs clients de régler par le même procédé en sonnantes et trébuchantes ».