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La compagnie aérienne Swiss et l’horloger Breitling volent en Boeing 777

Par Jsbg @JSBGblog

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La compagnie aérienne Swiss vient de recevoir son nouveau vaisseau amiral: le Boeing 777-300ER, “Triple Seven” pour les intimes. Un monstre des airs pouvant transporter 340 passagers sur près de 11’000km d’une traite. Comparativement, l’aéronef le plus gros de la flotte de Swiss jusqu’à présent était l’Airbus A340-300, dont la capacité se limite à 219 places. Le Triple Seven détient plusieurs records dans l’aviation civile: il est l’avion le plus long du monde (73,90 mètres de long contre 73,00 pour l’A380) et il est équipé d’une paire des plus gros et plus puissants réacteurs existants, mesurant pas moins de 3,20 mètres de diamètre. Ce qui ne l’empêche pas de consommer 23% de kérosène de moins que l’A340. Il sera progressivement mis en service par Swiss dès le 21 février pour desservir New York, Montreal, Hong Kong, Los Angeles, San Francisco, São Paulo et Bangkok. Un “vrai” avion, comme nous le signale le capitaine Andreas Boner, pilote Swiss habilité à le faire voler: « le Triple Seven possède encore un vrai manche, alors que sur la concurrence l’avion est piloté à l’aide d’un joystick assisté par ordinateur.” Nous aurons l’occasion de revenir plus en détail sur le Triple Seven dans un prochain article.

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Entre en scène la marque horlogère Breitling: les deux entreprises suisses ont décidé de sceller un partenariat célébrant la mise en service de ce géant des airs. Un rapprochement dont personne ne peut contester la légitimité tant l’histoire, les modèles et le marketing de l’horloger de Granges sont liés à l’aviation. C’est en s’envoyant en l’air (en tout bien tout honneur, voyons), que les représentants des deux marques, Markus Binkert, COO de Swiss et Jean-Paul Girardin, Directeur Général de Breitling, ont dévoilé à quelques quelques happy few ce partenariat. Pour l’occasion, le Boeing 777, qui sera par la suite évidemment réservé aux longs courriers, a fait un saut de puce à Londres, à la joie des passagers du vol régulier qui ont vu leur A321 habituel remplacé par le très gros nouveau bébé de Swiss. Ce partenariat intronise Breitling comme “official on-board timekeeper” de la compagnie aérienne helvétique. Une présence à bord qui se traduit entre autres par l’affichage de visuels de l’horloger sur les écrans équipant les sièges.

La compagnie aérienne Swiss et l’horloger Breitling volent en Boeing 777

Un évènement qui a également vu le lancement d’une montre portant l’emblème des deux marques et dont la particularité principale réside dans son système de vente: uniquement à bord des avions Swiss. La Breitling Navitimer Swiss Boeing 777 Limited Edition sera fabriquée à 777 exemplaires et vendue à CHF 7’077.- (non, raté, pas 777.-, on aurait bien aimé aussi). Un modèle chronographe en acier au cadran noir dont l’aiguille des secondes (la trotteuse, pour les connaisseurs) est teintée de rouge et parée d’un petit avion à son extrémité. Son fond gravé arbore un Boeing 777-300ER ainsi que le logo Swiss et abrite le calibre maison manufacture Breitling 01. Il est tout naturel que le modèle de base ayant servi à l’élaboration de cette série spéciale soit la Navitimer: depuis son lancement en 1952, il a largement confirmé le statut de “montres pour aviateurs” de Breitling. Une histoire d’amour initiée dans les années 1930, comme le rappelle Jean-Paul Girardin, vice-président de la marque, lorsque Breitling équipait officiellement les avions de la Royal Air Force. Produite sans discontinuer depuis soixante ans, la Navitimer est dotée d’une lunette à règle à calcul permettant de résoudre toutes les opérations liées à la navigation aérienne: convertisseur miles / kilomètres, calcul du kérosène, multiplications… De nos jours les pilotes utilisent désormais les ordinateurs de bord, mais le charme est bien là et la Navitimer reste plus que jamais un objet culte. À noter que lors de son achat à bord d’un avion Swiss, la montre est remise à son acheteur par le capitaine en personne à une altitude de 10’000 mètres, accompagnée d’un certificat signé de sa main. Si c’est pas chic, ça…

– Jorge S. B. Guerreiro

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