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Uber lance une pétition pour poursuivre ses activités au Québec

Publié le 16 février 2016 par _nicolas @BranchezVous
Uber lance une pétition pour poursuivre ses activités au Québec Québec

Le controversé service de transport de personnes nouveau genre demande l’appui de ses utilisateurs en marge de la commission parlementaire sur l’industrie du taxi prévue cette semaine.

Tel qu’annoncé au début du mois par le ministre Jacques Daoust, la commission parlementaire sur le transport de personnes se penchera sur la crise qui secoue l’industrie du taxi au Québec depuis l’arrivée d’Uber. Le gouvernement a ainsi invité toutes les parties à la table afin de «déterminer les pistes de solution pour relever les défis auxquels est confrontée l’industrie du taxi avec l’arrivée de nouveaux types de transports rémunérés des personnes».

Uber, depuis longtemps accusée de concurrence déloyale par les opérateurs de taxi, a été la cible de ces derniers la semaine dernière, alors qu’un imposant cortège de taxis est venu paralyser l’aéroport Pierre-Elliott Trudeau. La manifestation avait pour but de sensibiliser le gouvernement à la demande d’injonction déposée par le Syndicat des travailleurs autonomes Métallos pour faire cesser les activités de l’entreprise sur tout le territoire québécois.

Une position partagée par la porte-parole en matière de transports du Parti québécois, Martine Ouellet, qui a également demandé à ce que le service soit suspendu «minimalement» pendant la journée de la commission parlementaire.

Uber souhaite l’appui de ses utilisateurs

Devant ces plus récents développements, Uber a communiqué avec l’ensemble de ses utilisateurs afin d’obtenir leur appui. Si l’entreprise accueille favorablement la tenue de la commission, espérant que cette procédure permettra notamment de trouver des «solutions réglementaires concrètes pour assurer aux consommateurs des alternatives de transport sécuritaires, fiables et abordables», Uber cherche néanmoins à mettre toutes les chances de son côté.

Si l’entreprise accueille favorablement la tenue de la commission, Uber cherche néanmoins à mettre toutes les chances de son côté.

«Les services de covoiturage urbain sont maintenant réglementés dans plus de 70 juridictions à travers le monde», rappelle l’entreprise dans la présentation de sa pétition. «Edmonton est d’ailleurs devenue la première juridiction canadienne à légiférer le covoiturage urbain. Toronto, Calgary, Ottawa suivront au cours des prochaines semaines et des prochains mois.»

«Le nouveau ministre des Transports a annoncé une commission parlementaire pour étudier l’évolution du transport rémunéré. Nous saluons son leadership et sommes impatients à l’idée de participer au processus; mais nous avons besoin de votre aide afin de démontrer au gouvernement du Québec que vous appuyez le covoiturage urbain et tous les bienfaits qu’il apporte», ajoute Uber.

Au moment d’écrire ces lignes, un peu plus de 18 500 personnes (sur un objectif de 25 000) ont apposé leur nom à la pétition Gardons Uber au Québec, qui demande au gouvernement de «travailler avec Uber afin de développer une réglementation moderne spécifique au covoiturage urbain qui assure la sécurité publique et favorise les intérêts des consommateurs».


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