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POLITIQUE > Sarkozy : sa mise en examen ne "l'empêche pas d'être candidat"

Publié le 17 février 2016 par Fab @fabrice_gil
L'avocat de Nicolas Sarkozy, Thierry Herzog, a assuré ce matin sur Europe 1 que la mise en examen de Nicolas Sarkozy ne "l'empêche pas d'être candidat à l'élection présidentielle".

POLITIQUE Sarkozy mise examen

photo ©AFP

La mise en examen de Nicolas Sarkozy pour financement illégal de sa campagne présidentielle en 2012 ne "l'empêche pas d'être candidat à l'élection présidentielle" de 2017, a assuré mercredi son avocat Thierry Herzog sur Europe 1. "Être mis en examen n'empêche pas d'être candidat à l'élection présidentielle car il y a la présomption d'innocence", a déclaré l'avocat au lendemain de la mise en examen dans l'enquête des fausses factures de Bygmalion et les comptes de sa campagne. "Mais je veux vous dire une chose plus importante encore : avoir été condamné n'empêche pas d'être candidat à la primaire" de la droite et du centre, a ajouté l'avocat. Une allusion faisant écho à la condamnation d'Alain Juppé en 2004 dans l'affaire des emplois fictifs de la Ville de Paris. Le juge d'instruction soupçonne que les comptes de campagne de l'ancien chef de l'État ont été truqués pour cacher une explosion du plafond légal des dépenses de 22,5 millions d'euros. Maître Herzog a de nouveau fait part du "soulagement" de Nicolas Sarkozy "d'être lavé de tout soupçon dans l'affaire Bygmalion". De fait, l'ancien président a été placé sous le statut de témoin assisté pour les chefs d'usage de faux, escroquerie et abus de confiance, liés directement à la mise en place du système de fausses facturesLe compte de campagne invalidé en 2013Au sujet de la mise en examen de son client pour le chef de financement illégal de campagne, l'avocat a botté en touche : le Conseil constitutionnel s'est "déjà prononcé" sur le dépassement. Le Conseil constitutionnel avait confirmé l'invalidation du compte de campagne du candidat Nicolas Sarkozy le 4 juillet 2013, considérant que ce dernier, "excéd(ait) de 466 118 euros, soit 2,1 %, le plafond autorisé" de 22,5 millions d'euros. Mais à cette époque, l'affaire Bygmalion n'avait pas été révélée. L'enquête, du nom de la société qui organisait ses meetings, porte à l'origine sur un vaste système de fausses factures pour cacher l'explosion du plafond légal des dépenses. Ces fausses factures auraient eu pour objet d'imputer alors à l'UMP, devenue Les Républicains, quelque 18,5 millions d'euros de dépenses qui auraient dû rentrer dans le compte de campagne. FG

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