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Critiques Séries : Rosewood. Saison 1. Episodes 8 et 9.

Publié le 19 février 2016 par Delromainzika @cabreakingnews

Rosewood // Saison 2. Episodes 8 et 9. Bloodhunt and Beats / Fashionistas and Fascilities.


De la façon dont « Bloodhunt and Beats » débute, je dois avouer que la série tente enfin d’être plus efficace qu’auparavant. Car elle donne aussi à son héros un sens. Cela ne veut pas dire que Rosewood a trouvé un juste milieu entre ses intrigues et qu’elle est devenue particulièrement bonne mais l’ensemble est un poil plus équilibré. La relation entre Rosewood et Villa se développe au fil des épisodes et cet épisode donne enfin l’impression que cette relation arrive à fonctionner correctement. Le duo se retrouve donc associé à un ancien ami à Hornstock. Tout cela dans le but de trouver qui est responsable de la mort de l’un des amis chasseur de primes de Butters. Et puis la série va ensuite se demander si Butters est vraiment du côté de Villa et cie, ou bien qu’il travaille contre eux afin de résoudre son affaire en utilisant leurs ressources. J’ai bien aimé les interactions entre Butters et notre duo d’expert, Villa/Rosewood. Les personnages savent être suffisamment drôles afin que Villa et Rosewood puisse enfin relâcher un peu la pression et éviter d’être trop sérieux. Car justement, l’une des erreurs de départ est de vouloir faire de Rosewood une série d’ambiance légère et une série plus sérieuse. Le mélange des deux n’est pas toujours très bien équilibré.

Mais pour la première fois avec cet épisode, les choses sont beaucoup plus simples. Butters est donc l’atout dont la série avait besoin afin de sortir un peu de sa mécanique huilée qui ne permettait pas forcément à cette dernière de se renouveler. Bon, ils doivent tous résoudre le crime de Tex Bridgewater et c’est assez classique de ce point de vue là, mais l’ensemble ne manque pas de punch. Butters a aussi un lien particulier avec Hornstock ce qui permet là aussi de développer un peu plus l’histoire de ce dernier et d’en apprendre plus sur le personnage. C’était une bonne chose de voir que Butters n’était pas pourri jusqu’à l’os alors que j’imaginais au départ que cela pourrait être un twist assez fun. Les aventures personnelles de chacun prennent plus de place dans la série et la série se bonifie. C’est assez étrange de voir une série comme Rosewood parvenir à développer des intrigues sur la vie amoureuse et familiale du héros sans paraître trop pompeux ou classique. J’aime bien le fait que cela soit traité de façon un peu plus frais et fun. Les bons sentiments sont toujours très présents eux aussi mais c’est peut-être justement ce qui donne l’impression d’être assez chaleureux.

Avec « Fashionistas and Fasciitis », les choses sont un peu différentes. Rosewood nous plonge dans le monde de la mode ou plutôt des fashionistas. Cela peut être mortel ! Quoi qu’il en soit, le meurtre de la semaine est sacrément tordu et simpliste, sans chercher à faire dans l’originalité. Je trouve vraiment dommage que la série n’aille pas plus loin par moment dans ce genre de directions. En effet, on se retrouve ici avec un truc tout ce qu’il y a de plus classique. L’affaire de la semaine a aussi permis d’introduire un nouvel intérêt amoureux pour Villa. Mais… Villa n’était-elle pas raide dingue de Rosewood plus tôt cette année ? Je me demande si la série ne cherche pas simplement à faire durer le plaisir. Le problème de cet épisode c’est qu’il laisse la série replonger dans ses propres problèmes narratifs sans jamais comprendre que ce qui avait été fait dans l’épisode précédent était une façon d’aller dans la bonne direction. On retrouve alors un Rosewood fidèle à lui-même et le côté le plus inintéressant de ce personnage, sans compter que la série n’offre pas suffisamment de place à une confrontation entre Villa et Rosewood alors que c’est justement là que la série aurait pu être plus intéressante. Le personnage de GiGi par exemple n’était pas mauvais mais il est très mal développé.

C’est aussi ce qui fait le succès de Rosewood. Donna est de retour aussi sur la scène des rendez-vous galants. Pas forcément pour le meilleur non plus. La situation avec les parents de Rosewood est en train de causer aussi quelques tensions avec Pippy au centre. C’est presque sympathique dans le sens où cela apporte plus de dramaturgie autour des personnages et de leurs intrigues personnelles mais l’on oublie ainsi complètement que l’affaire prend une grande place dans cet épisode et que les scénaristes ne savent pas trop comment s’en dépatouiller. Du coup, je reste déçu par moment du fait que Rosewood n’assume pas pleinement ce qu’elle veut être, une comédie policière légère et pleine d’esbroufe ou quelque chose d’un peu plus sérieux et policier toujours mais travaillé autrement avec un traitement sporadique des personnages.

Note : 6/10 et 4.5/10. En bref, Rosewood n’apprend pas toujours de ses erreurs et c’est dommage.


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