Sur le chemin de l'école
Un simple câble est tendu pour aller d'une rive à l'autre de cette rivière népalaise. L'école est souvent très loin du village, du hameau, de la ferme. Il n'est pas rare, sur les sentiers, de croiser des enfants qui ont une heure et demie de marche escarpée pour se rendre à l'école. Tous les enfants népalais n'ont pas cette chance d'y aller. Dans une famille, seuls un ou deux enfants sont scolarisés, les autres s'occupent de la ferme, de leurs petits frères et sœurs et d'autres tâches comme aller chercher de l'eau. Sur les contreforts himalayens, il n'y a pas de routes, seulement des sentiers muletiers. Pour traverser rivières et torrents des ponts de singe et parfois rien, rien qu'un câble précaire au-dessus du vide où il faut avancer à la force des bras grâce à une tyrolienne rudimentaire. Contourner ce point de passage demanderait plusieurs heures de marche supplémentaire.