L’état d’urgence étant parti pour s’installer, sa contestation doit s’inscrire dans la durée. Il est vain d’espérer obtenir son retrait, d’ailleurs, un retour à la « norme » n’est pas plus souhaitable que possible, l’état d’urgence n’est que la prolongation et l’intensification de ce qui avait déjà cours auparavant : arbitraire policier, surveillance généralisée, criminalisation des luttes, stigmatisation de certaines populations…