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La cuisine du Barnum

Publié le 12 juin 2008 par Lgb

Et voilà.La cuisine du Barnum

Je fais maintenant partie des Kiwis, également connus sous l’appellation de Cercle des blogueurs disparus. D’où l’apparition de certains signes indubitables sur ce blog : un logo neuf, une blogroll inédite.

Je m’étendrai plus tard sur les droits et les devoirs induits par ce membership très sélect et tout neuf, car pour l’instant, je dois réagir à un phénomène que je n’avais encore jamais rencontré du temps où je n’étais qu’un blogueur solitaire : le tag. Je me suis fait tagger.

Je pourrais me lancer, comme si de rien n’était. Car comme dans certaines formes dégradées de la pratique du pouvoir (mais non, pas en France…), la responsabilité, dans les tags et les chaînes, a tendance à se diluer à chaque étape…

Mais comme il faut malgré tout être précis, disons que la chose est partie d’un questionnaire illustré par Émilie Boudet, repris par M. Pingouin, et voilà. Troisième niveau de la chaîne pour moi. Les autres ne perdent rien pour attendre.

Et voilà donc ce qui s’appelle se faire tagger. C’est, somme toute, bien agréable.

Sauf que l’objet de la chaîne est un questionnaire culinaire. Et qu’un questionnaire culinaire, c’est assez compliqué quand on consacre une part (trop) importante de sa vie à la bonne chère, et que l’on sait non seulement qu’on remplirait différemment ledit questionnaire demain, mais qu’on l’aurait rempli autrement hier.

Ou comment transformer en abîme philosophique une question somme toute simple et honnête comme une raie aux câpres…

Bref, sortons les cocottes Staub (je n’aime pas Le Creuset), et cuisinons.

La cuisine du Barnum
1. Un plat que je n’aime pas. Aucun. Je suis abominablement rigide sur ce point : si je n’aime pas, c’est que c’était / que tu l’as mal / que je l’ai mal cuisiné. La cuisine anglaise fait évidemment exception à cette maxime, dans son intégralité.

2. Mes trois aliments favoris. Aujourd’hui, ce sera : le calamar/soupion/encornet sous toutes ses formes, le quasi de veau, la charcuterie (j’entends : toute la charcuterie, du groin aux pieds, et c’est le seul élément stable de la liste).

4. Ma boisson de prédilection. Le Bourgogne, bien sûr. Et en quantité croissante, par pur antisarkozysme. Ne boire que de l’eau, mon Dieu, cet homme ne peut être que mauvais… À défaut, le Bordeaux (mais je préfère les vins de corps aux vins de tête), et le Martini rouge.

5. Le plat que je rêve de réaliser. Le veau mijoté, p. 423 de la Cuisine de Ducasse. 48h de préparation. Quand je serai à la retraite donc.

6. Mon meilleur souvenir culinaire. Une cargolade gargantuesque dans une auberge des environs de Perpignan. Obscène.

Et refilons les calamars, sachant que s’ils cuisent trop longtemps, soit ils racornissent, soit ils deviennent spongieux, soit les deux (cela dépend de la température de cuisson). Il faut donc faire vite.

La casserole est maintenant dans les mains de Bastogi qui transformera, pour un temps, son salon en salle à manger, et de Rébus qui vient de répondre brillamment à une autre chaîne et que je mets au défi, soit de nous présenter ses goûts culinaires, soit, s’il souhaite rester discret sur ce point, d’appliquer le questionnaire, de façon imaginative, à Notre Président…

LGB vous souhaite beaucoup d’appétit à tous.


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