Machines could take 50% of our jobs in the next 30 years, according to scientists.
Le travail, cette activité de moins en moins partagée.
Le venin que secrète le capitalisme qui délocalise de manière fractale géographiquement aussi ben que robotiquement, logistiquement instille la mort de la notion de travail. Dans les sociétés primitives, féodales et monarchiques, l'emploi est ce qui tisse le social en maillage serré. On a besoin directement les uns des autres. La machine, puis la manufacture ont changé la nature du travail en rationalisant les tâches. Le colonialisme de production et la mondialisation ont externalisé à un horizon infini les multiples tâches de proximité qui constituaient le tissu social fait de perpétuels échanges. Notre univers social se dématérialise, le travail physique y est de plus en plus subalterne. Le travailleur n'est plus le foyer actif de la société, il se perd, se dilue dans une architectonique diffuse dominée par des logiciels, des robots, des outils statistiques de masse, des multinationales aux façades lisses. Le travail, au sens marxiste, est destiné à disparaître, du moins à devenir secondaire. Ces millions, ces milliards de gens sans emploi feront quoi ?