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Interview du photographe Julien Binet

Publié le 29 février 2016 par Label Park @LabelparkFR

Julien Binet est un photographe professionnel qui s’inspire de ses voyages, de la liberté, des différentes cultures et du surf à travers son travail.  Photographe de la génération numérique, il a appris la technique photographique de manière autodidacte, avant de devenir photographe professionnel.

1. Avant d’attaquer sérieusement, est-ce que tu peux te présenter rapidement pour ceux qui ne te connaissent pas ?

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J’ai trente ans et je suis originaire d’un petit port de pêche dans la Manche, Granville (France). Je suis venu finir mes études au Pays basque et je n’y suis jamais reparti. Cela fait bientôt 10 ans !

Julien a déjà à son actif fait de nombreux voyages  :  Irlande , Etats-Unis , Mexique , Iles Canaries , Tonga, Samoa , Îles Cooks , Nouvelle-Zélande , l’Australie, Singapour, l’Indonésie , Martinique , Maroc , Espagne .

2. Quel a été ton premier « contact » avec la photographie ?

Un petit compact argentique kodak offert par ma grand-mère quand je devais avoir 7/8ans… Cela m’a donné le virus !

3. Ton premier boitier ?

Mon premier boitier reflexe était un Canon 550D avec le caisson Liquid Eye qui allait avec ! 

4. Comment définis-tu une photo « réussie » ?

Une photo qui fait ressentir quelque chose aux personnes qui l’observent. Le but est d’interpeler sur un sujet ou de partager notre vision des choses.

5. Quel est le matériel avec lequel tu travailles en ce moment ?

Toujours un bon vieux 7D… Je casse pas mal de matos en photos (comme en surf…) et en général dès que j’économise assez pour upgrader le matos il m’arrive une tuile ! Je travaille aussi à l’argentique, en partie quand le reste de mon matos est HS, c’est une approche différente que j’apprécie de plus en plus, surtout dans l’eau !

6. Quelles sont les collaborations avec lesquelles tu as pu travailler ? On t’a vu notamment avec la marque Rhythm, tu peux nous en dire plus ?

Oui je suis ambassadeur de la marque, je travaille donc très régulièrement avec eux et on part aussi souvent qu’on peut en trip avec l’équipe. J’avais notamment réalisé les vidéo-lookbooks des collections Automne 2015 et Hiver 2016. Plus récemment, j’ai shooté la collaboration entre Desillusion et TCSS.

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7. As-tu une petite anecdote d’un shooting à nous raconter  ?

La plus marrante était surement pour la réalisation de la vidéo du SVRF PVNK 4 : Shark Attack edition. La scène où le requin et Kyle trinquent était compliquée à réaliser car le plongeur remontait tout le temps, on avait pas assez de lest et on a dû retourner le plan une cinquantaine de fois. Si vous n’avez pas vu la vidéo, allez y jeter un œil Yves Fraweel et Marine Caleri ont fait du super boulot au montage !

8. Qu’est-ce tu penses de la démocratisation actuelle de la photographie ?

Du bon et du moins bon… C’est intéressant que beaucoup de personnes y touchent de prés ou de loin, ça multiplie les points de vues et ça force à se renouveler en permanence. En revanche c’est devenu difficile d’en vivre. Beaucoup de jeunes photographes baissent « la culotte » et font des presta à perte, voir gratos, et tuent peu à peu la profession. Heureusement j’ai des contrats dans d’autres domaines que dans le milieu du surf.

9. Tu es souvent présent sur les évènements autour de Biarritz, notamment avec ton collectif d’artistes. Tu peux nous en dire un peu plus ?

Oui, depuis quatre ans on a monté un petit collectif avec lequel on se motive pour faire bouger Biarritz et les alentours. On organise des événements et des expositions avec notre association : le Switched Kickout. Une branche musicale dans l’association s’est developpée peu de temps après, et s’est rapidement développée. On a fait jouer plus de 50 groupes en 2015 et produit nos premiers artistes en tant que jeune Label (dont le groupe de Rock Garage allemand Wolf Mountains / Radiator, Rock Garage, en partenariat avec le collectif Moi Moi / WEDDING, Electro Nu Disco)

10. Quels sont les évènements à venir cette année avec le Switched KickOut ?

On travaille sur la cinquième édition du SVRF PVNK avec le Switched Kickout et très certainement une nouvelle édition du Thirsty Fins, le contest de surf qu’on organise en marge du Wheels & Waves. Du coté de Musique d’Apéritif, dès ce week-end au Bar de la Plage avec une « Reise Showcase » puis la semaine d’après à la Poney Session. Pas mal d’autres dates à venir ensuite dans les bars Biarrots avec lesquels on travaille mais aussi pour la première fois des dates à l’Atabal. (Events et programmes que vous pouvez retrouver sur notre page FB).

11. Où est-ce que l’on peut voir ton travail ? Une exposition de prévue ?

J’ai exposé ces deux derniers mois à l’Artnoa avec un autre membre du collectif : Clement Bouchonneau, qui fabrique (entre autre) les planches de skate Woodiart. L’exposition y est encore jusqu’à fin février 2016 donc il va falloir se dépêcher ! J’ai plusieurs projets et séries en cours que je veux absolument terminer, donc rien d’autre de prévu avant plusieurs mois. Notre collectif travaille désormais en collaboration avec « la Ruche Moderne » (à Anglet, en face de Olatu Leku) et plusieurs membres du groupe y ont intégré les bureaux (notamment WRKS agency), il y a donc de fortes chances pour que ça soit là-bas qu’on présente les futurs projets et expositions.

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Site Web personnel Julien Binet <

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