iZombie // Saison 2. Episode 14. Eternal Sunshine of the Caffeinated Mind.
Franchement, voir Enrico Colantoni dans iZombie c’était la meilleure chose qui pouvait arriver. Rob Thomas devrait réfléchir à inviter des anciens de Veronica Mars plus souvent dans sa nouvelle série. Surtout que l’acteur est parfait dans le rôle qui lui est proposé, celui du chef des opérations. La révélation que Drake est en fait un agent sous couverture était un bon twist qui là aussi fonctionne très bien. Cela permet de bousculer un peu la dynamique et j’ai adoré. Drake est un bon gars, qui nous propose vraiment quelque chose de neuf. La série avait besoin de délivrer un bon twist pour Drake et c’est ce qu’elle nous offre ici. Je me demande vraiment comment cela va évoluer par la suite. Et j’espère surtout que l’on va revoir Lou Benedetto dans un futur épisode. Il s’est tellement bien intégré dans l’univers de la série et étant donné que l’acteur n’a rien d’autre sur le feu en ce moment, ce pourrait être un bon pari pour lui comme pour nous qu’il intègre à plein temps la série. Surtout que je suis persuadé qu’il y a largement de la place pour lui. J’ai toujours adoré le personnage de Mr. Boss incarné par Eddie Jemison et cet épisode ne va pas me faire dire le contraire.
Sa façon de venir à bout de Blaine à la fin de l’épisode était jouissive. On retrouve un peu les atouts d’une petite comédie de mafiosi. Encore plus quand il retrouve ses esprits à la fin de l’épisode dans une scène délirante. Parmi les autres délires de l’épisode, j’ai adoré l’histoire de Gilda pour le peu qu’elle a véritablement servie. Sans compter que Major arrive afin de dire tout ce qu’il fait à Liv. Avant qu’il ne parvienne à tout raconte, Gilda revient à la maison. Comme par hasard. Et Major sait qu’elle est la colocataire de Liv. Il va alors s’échapper de la situation et l’appeler Rita… Dommage pour elle, Liv sait maintenant qui est vraiment Gilda/Rita. Une imposture. J’ai adoré la façon dont Liv lui envoie son point dans la face. Elle sait bien s’y prendre la petite mine de rien. Je ne m’attendais pas forcément à ce que l’épisode avance aussi rapidement et à ce qu’il nous délivre autant de choses mais je suis forcé de constater que sa fin est plus jouissive que jamais. Toute la mythologie autour des zombies m’a fasciné dans iZombie. Peut-être car finalement on ne sait que très peu de choses sur cette partie de l’histoire de la série. Ravi tente de trouver des réponses et donc de reproduire le vaccin et il va surtout découvrir que le vaccin qu’il a créé cette fois-ci n’est pas comme le précédent. Il ne semble pas soigner le rat comme l’autre fois.
En continue de développer l’univers de iZombie et en offrant du cas de la semaine assez efficace, la série s’amuse et permet au téléspectateur de passer un bon moment et d’avoir l’envie de revenir. Ce que je me demande cependant c’est ce qu’ils comptent faire par la suite (même si j’ai hâte de le découvrir). Il y a encore des tas de réponses à donner mine de rien.
Note : 8/10. En bref, un épisode avec « Zou Bisou Bisou » de Gillian Hills (même si cela restera à jamais un titre de Mad Men pour moi) ne peut pas être mauvais…