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Prout, les libéraux

Publié le 13 juin 2008 par Nicolas J
Hier, PMA a été pris en exemple par un blog libéral pour taper sur la gauche Française. Il est de bonne guerre que je fasse un billet pour me foutre de leur gueule. Il faut dire qu’ils sont d’autant plus risibles qu’ils se donnent amoureusement des bâtons pour se faire battre.
Déjà, il faut noter qu’ils soutiennent Nicolas Sarkozy. Nous ne remercierons jamais assez ce dernier de nous démontrer que le libéralisme ne fonctionne pas en faisant racheter par l’état Français une partie du capital des Chantiers de l’Atlantique. L’économie a besoin d’un état fort sinon tout part en vrille.
Dans un de ces derniers commentaires (je viens d’y répondre, il est 8h20), le taulier du blog prend en exemple les réformes libérales menées par l’Irlande. L’Irlande ? Vous connaissez ? Ce petit pays qui pourrait faire échouer la ratification du traité Européen parce qu’il est trop libéral.
Dans un autre commentaire, une petite dame nous explique que je suis contre la privatisation de la SNCF, un des meilleurs systèmes ferroviaires mondiaux, par idéologie.
Le taulier nous disait qu’ils allaient pouvoir sauver la sécu et la retraite en permettant à ceux qui ont du pognon de cotiser ailleurs.
Non ! Vous vous trompez ! Ils ne sont pas des humoristes. Mais vous pouvez aller lire pour rigoler. « Où ? » ne manquerez-vous pas de me demander, perfides comme vous êtes car je n’ai pas mis de lien. Ben non. Un type fait un article pour me dézinguer, je ne vais pas lui faire de la publicité. Prenez Google et cherchez. Il s’appelle Lomig. Tiens ! A propos de lien, ça me fait penser que j’en ai promis un à Eric. Le voilà. Ne lisez pas le billet (Eric, je plaisante), le premier commentateur est Lomig. Vous pouvez cliquer et rechercher le billet où je suis pris à partie.
C’est ça un libéral. Ca va sucer un blogueur zinfluent et ça fait un billet pour se foutre de la gueule des copains. Il voudrait peut-être un lien en retour ? Pouf pouf. Quand un type qui fait ami ami avec moi me chie dessus, je ne vais pas me réjouir.
Ce dernier paragraphe suffit à peu près à définir ce qu’est un libéral. Néanmoins, quand ils vont me lire, ce qu’ils ne manqueront pas de faire car je vais faire un titre pertinent si je m’en rappelle au moment de la publication (du type « Prout les libéraux »), ils ne comprendront pas. Car ils sont des théoriciens. Des purs. Des idéologues.
Idéologues ? C’est le mot qu’ils emploient pour qualifier toute personne qui fait une proposition quelconque. J’en parlais à l’instant. Le problème est qu’ils ne se rendent pas compte qu’ils ne font eux-mêmes aucune proposition et se contentent de théoriser tous les discours sans rien mettre de concret.
C’est bien évident. Le libéralisme qu’ils proposent, aucun pays du monde n’a réussi à le faire… ni même essayé. Ils se gaussent des communistes mais au moins, eux, ils ont essayé.
De temps en temps, ils prennent en exemple les USA, vous savez, nos amis qui arrivent à subsister en empruntant des sous à la Chine et à faire marcher leur économie en multipliant les budgets militaires. La dernière fois, ils ont fait une gaffe. A force de respecter leurs principes tordus, ils ont retenu Airbus pour leur vendre des avions ravitailleurs. Maintenant, ils sont obligés de tricher pour faire machine arrière !
Je veux bien aller chercher un exemple chez Lomig, mais le dernier qu’il cite en commentaire est la Nouvelle Zélande. Nous n’allons pas nous étendre sur la pertinence et l'exemplarité mais juste nous remémorer la dernière Coupe du Monde de rugby quand ils ont pris un objet sympathique où il faut.
Beaucoup de gens théorisent le libéralisme, y compris à gauche… On se souvient quand Bertrand Delanoë a dit des bêtises. Il faut maintenant arrêter. Les libéraux se définissent comme ni de droite ni de gauche mais ne sont que des extrémistes de la pure espèce, nananère. En fait, leur bataille « ni de droite ni de gauche » est continuelle. Dans leur billet, ils me demandent de définir ce qu’est la droite ou la gauche. Ils essaient de faire croire que le clivage n’existe pas.
Alors, on se retrouve comme un con à essayer de définir que c’est un ensemble de valeurs et on plonge dans leur jeu. Des théoriciens pur jus. Leur combat « ni de droite ni de gauche » pour faire croire que ça n’existe plus est mené pour se rendre politiquement acceptables. Après, ils rentrent dans la rhétorique : « Tu es contre la propriété et opposé à l’accroissement des libertés ? » qu’ils te demandent pour t’obliger à admettre qu’ils sont propres sur eux. Ca ne marche pas.
Ce ni droite ni gauche est aussi mené par les centristes pour faire croire qu’ils ne sont pas à droite… et par Nicolas Sarkozy qui pratique l’ouverture pour faire croire, également, que le clivage n’est plus d’actualité. Même mon troll préféré me l’a faite l’autre jour…
« La droite est souvent désignée comme conservatrice, c'est d'ailleurs à cause de cette définition que les hommes politiques de droite ont longtemps refusé de se positionner à droite, du moins en France ». Cette phrase m’a fait rigoler.
Hep ! Les gars ! Il est temps de vous assumer.
La dernière bataille des libéraux est de démontrer que la gauche ne propose plus rien. C’était d’ailleurs le principal objet du billet qui m’a pris à parti. C’est en ne proposant rien que la gauche a « gagné » les dernières municipales ? Je vais juste rappeler à ces gugusses que c’est la droite qui est au gouvernement et qui a été élue au pouvoir…
Les propositions de la gauche ont été exprimées dans le Pacte Présidentielle de Ségolène Royal qui n’a pas été retenu par les Français… qui ont préféré voter pour le type soutenu par la droite qui proposait une augmentation du pouvoir d’achat.
On voit ce que ça donne.

Vous êtes grotesques.

(illustration)

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