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Critiques Séries : The Real O’Neals. Saison 1. Pilot & Episode 2.

Publié le 03 mars 2016 par Delromainzika @cabreakingnews

The Real O’Neals // Saison 1. Episodes 1 et 2. Pilot / The Real Papaya.


ABC aime bien les comédies inspirées de la vie de son créateur. The Goldbergs, inspirée de la vie d’Adam F. Goldberg est un petit succès actuellement sur la chaîne. Elle espère donc probablement réitérer ce succès avec The Real O’Neals, librement inspirée de la vie de Dan Savage par Casey Johnson (Don’t Trust the Bitch in Apartment 23) et David Windsor (Don’t Trust the Bitch in Apartment 23). Avant que The Real O’Neals ne commence, la série était déjà sujette à controverse : plus ou moins basée sur la vie d’un homme qui donne des conseils sexuels et qui est un activiste des droits LGBT n’est pas forcément ce qui peut séduire un large public au premier abord. Les créateurs ont alors tenté d’en faire une comédie familiale sauf que l’humour peine à pointer le bout de son temps et je ne compte même plus le nombre de fois où la série parle du fait que son jeune garçon est gay. The Real O’Neals n’est pas ce que l’on peut appeler une grande réussite, mais pas une grande catastrophe non plus. C’est juste une série très conventionnelle qui ne sort pas trop des clous et se contente de faire ce qu’elle devait faire, rien de plus. Après le premier épisode, je me suis demandé si je devais aller plus loin. En grande partie car le premier épisode n’est pas drôle et les personnages sont souvent plus embarrassants qu’autre chose.

La parfaite petite vie d'une famille modèle est perturbée par la révélation de l'homosexualité du petit dernier. Ce qui ressemble à la fin d'une parenthèse enchantée est en réalité le début d'un nouveau chapitre, plus heureux...

Ce qui m’embarrasse le plus c’est probablement de voir Martha Plimpton là dedans. Cette actrice, brillante dans Raising Hope, se retrouve dans un rôle fermé et ennuyeux ici. Elle ne peut pas montrer toute l’étendue de son talent dans cette série et cela m’agace vraiment. Pourtant, ABC est une chaîne qui a de l’expérience avec les comédies familiales. Je dirais même qu’elle a le nez pour trouver les bonnes comédies familiales. Ces dernières années, dans le genre elle n’a pas trouvé une seule mauvaise série (ou alors je ne me souviens pas mais franchement, tout est réussi). Que cela soit Blackish, The Goldbergs, Trophy Wife, Fresh off the Boat, Modern Family, The Middle (même si je ne regarde plus cette dernière, je n’entends que des louanges à son sujet), etc. Du coup, The Real O’Neals ne rentre pas dans ce cadre là. La médiocrité de la série vient en grande partie du fait que tout est trop coincé et mou du genou. L’humour peine à pointer le bout de son nez. On a l’impression de regarder une comédie qui aurait été lavée à 60 au lieu d’être lavée à 30. C’est un problème car j’aurais apprécié une série qui sache rester drôle et qui puisse nous faire passer un agréable moment.

Il y a quelque chose qui m’a beaucoup ennuyé dans le premier épisode et c’est la façon dont l’histoire de The Real O’Neals est racontée. La série semble complètement oublié le faire qu’il s’agit d’une comédie. Certes, il faut introduire les personnages, mais ce n’est pas la seule chose à faire. Mais généralement, les pilotes ne sont pas toujours les meilleures représentations de ce que peut être une comédie à la longue. Le second épisode est souvent complexe mais il était sensé faire mieux (ce qu’il n’a pas fait malheureusement). Heureusement cependant qu’il y a Plimpton et Galvin qui parviennent à donner un peu de coeur à l’ensemble. C’est eux qui font fonctionner plus ou moins les rares moments familiaux de The Real O’Neals, sans pour autant que cela ne soit drôle. Mais l’émotion est là aussi un peu décevante, laissée sur le carreau. Je me demande vraiment à quoi il fallait s’attendre mais ce n’est pas ce pourquoi j’avais envie de signer en m’engageant dans ces deux premiers épisodes. Je n’irais certainement pas au delà (à moins que quelqu’un vienne me dire que par la suite c’est absolument génial, et je doute que cela arrive).

Note : 4/10. En bref, déception.


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