Aujourd’hui je vais vous parler du plus chanceux de mes collègues, celui à qui i lne reste qu’une semaine de boulot avant de tirer sa révérence.
Ca fait 6 mois que son sourire n’a pas diminué, il a une banane qui fait plaisir à voir, et vous savez quoi je suis content pour lui.
Il se casse, à un âge raisonnable, en pleine forme, et plein d’idées et d’envies pour sa nouvelle vie qui s’annonce.
Et moi, comme je suis un gars sympa (parfois), je lui ai fait une petite illustration pour l’occasion
Pourtant, tous les futurs retraités n’ont pas toujours la banane.
Il y a en effet deux sortes de futur retraités :
– les gars comme mon collègue, qui ont la même philosophie que moi : ce n’est pas parce qu’on passe sa vie au boulot que le boulot doit être toute notre vie. La retraite doit être vue comme une renaissance, le moyen d’enfin pouvoir faire ce qu’on veut.
– les autres, ceux qui paniquent en se demandant ce qu’ils vont bien pouvoir faire quand ils ne seront plus occupés 5 jours par semaine à faire des trucs qui ne servent à rien.
J’entends déjà les contestataires, il y a des gens dont le métier est une passion et pour qui partir à la retraite est comme une première mort.
Je répondrai simplement que ces gens là ne travaillent pas, ils se font plaisir, s’amusent, galèrent parfois mais aiment profondément ce qu’ils font.
Par contre quand on bosse dans une grande boite dont l’objectif unique est gagner du pognon au détriment du bien être de ses employés, je n’arrive pas à comprendre que des gens puissent-y prendre un réel plaisir.
Bon à la limite on peut se dire qu’il y a un espèce d’enjeu malsain et marcher sur la gueule des mecs à qui on dit bonjour tous les matins pour grimper plus haut qu’eux. Mais comment peut-on craindre le départ à la retraite ?
– « Mais qu’est ce que je vais faire de mes journées ? »
– « Tu vas enfin vivre, connard »
Bref, bonne continuation à lui.