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Critiques Séries : The Family. Saison 1. Pilot.

Publié le 04 mars 2016 par Delromainzika @cabreakingnews

The Family // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Ce petit thriller familial est suffisamment passionnant pour donner envie de revenir mais la question est de savoir si cela peut tenir la route durant 13 épisodes (voire plus si jamais ABC décide de renouveler en cas de succès) car dans ce premier épisode, The Family brise déjà énormément de chaînes et révèle donc énormément de choses. On passe par tout un tas d’intrigues diverses et variées. The Family commence alors comme une sorte de thriller politique, puis ensuite quelque chose de légèrement différent tendant vers le thriller plus familial avec l’apparition du jeune garçon sensé être le fils Warren, disparu depuis plusieurs années. Il était sensé être mort sauf que non, il serait toujours en vie. Un test ADN aurait même confirmé tout cela (sauf qu’en guise de cliffangher on nous annonce que ce test ADN n’a jamais existé). Je suppose donc qu’il y a beaucoup plus à découvrir sur cette famille, peut-être aussi sur les ambitions politiques de Claire Warren. Cette dernière utilise l’histoire d’Adam, son fils (et accessoirement celui qui est sensé être son fils dans le présent) pour se faire élire et gagner la sympathie des électeurs. La façon dont The Family nous plonge dans le monde politique est intéressant car la série prend le point de vue familial avant tout. C’est très ABC de partir là dessus mais le choix est stratégique.

Plus de dix ans après sa mort présumée, le fils d'une femme politique refait surface. Alors qu'il tente de retrouver ses marques au sein de sa famille, le bonheur de son retour laisse peu à peu place à la suspicion. Est-il vraiment qui il prétend être ?

On sent clairement que le but est de ne pas enfermer The Family. Après tout, la série a un nom suffisamment générique pour permettre de développer tout un tas d’intrigues autour de la famille Warren sans trop de problèmes. Le mystère central : le retour d’Adam, est déjà un élément narratif assez fort mais l’épisode ne veut pas s’arrêter là. Il y a aussi le frère qui est tombé dans l’alcoolisme et qui ne retrouve pas son frère en ce nouveau Adam. C’est normal car je suppose que cela ne doit pas être là ou alors, les choses sont beaucoup plus compliquée que l’on ne pourrait le penser. Car si c’est bien lui, je ne serais pas surpris que Claire ait quelque chose à voir dans la disparition de son fils Adam. Zach Gilford, grimé avec une barbe de trois jours un peu cra-cra est parfait dans son rôle et colle aussi à l’ambiance poisseuse de The Family. On est au fond des Etats-Unis, dans le Maine à Red Pines. Il y a donc un côté un peu bucheron des temps modernes qui me plaît chez ce personnage. En espérant que cela soit lui la porte ouverte aux réponses. Il s’est déjà fait pas mal d’idées sur Adam, et les questions qu’il pose sont éludés par sa mère. Je ne serais pas surpris aussi qu’il se tourne contre sa mère à un moment donné. Ensuite, il y a aussi la soeur incarnée par Alison Pill : Willa.

Elle, elle a de l’ambition. Elle veut une carrière et elle n’est pas prête à en démordre. Le fait qu’elle soit tout l’inverse de son frère Danny est forcément une occasion de développer la relation entre la mère et sa fille, tout en sachant que la mère est en train de cacher quelque chose. Enfin, c’est ce que l’on suppose. Du point de vue policier, là aussi The Family redouble de surprises et trouve toujours une façon de proposer de nouvelles choses plaisantes et intelligentes avant de retomber dans d’autres thématiques : le drame familial, le thriller politique, etc. En oscillant entre toutes ces thématiques, The Family s’accorde à dire qu’elle ne va pas vouloir rester statique et être une série filiforme que l’on a pour habitude de voir. Je trouve que même si The Family a la formule un peu facile par moment (et rappelle des séries de ABC comme Resurrection, The Whispers, etc.), The Family a au moins l’avantage de ne pas être ancré dans un univers fantastique et de raconter une histoire avec une certaine forme de réalisme. Jenna Bans, qui a travaillé sur Scandal, Desperate Housewives (et créé la très mauvaise Off the Map mais je préfère l’oublier) connaît les rouages de ce genre de séries. En espérant qu’elle ne nous lâche pas par la suite. Il reste 12 épisodes à tenir !

Note : 7/10. En bref, une introduction assez fluide avec des personnages intrigant et un univers sombre comme il faut. Je suis curieux de voir où est-ce que tout cela peut bien nous emmener si cela se tient bien entendu.


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