tant qu'on est dans les procédés littéraires, uchronie, ou fusil de tckekhov, parlons également du quatrième mur. c'est une expression attribuée à denis diderot. le quatrième mur matérialise la limite entre la fiction et la réalité.
ainsi, au théatre, c'est le mur imaginaire qui sépare les spectateurs de ce qui se passe sur la scène de théatre, comme le rideau tiré avant les trois coups, à la télé c'est un mur réel, l'écran de la télévision.
au théatre, ou au cinéma briser le quatrième mur signifie inclure le spectateur dans la pièce, en le prenant à témoin ou à partie. c'est ce que fait très bien kevin spacey dans house of cards. il regarde le spectateur -nous- dans les yeux et s'adresse à lui directement pour lui faire une confidence que ses partenaires de fiction n'entendent pas.
et au cinéma, comment oublier la première scène de annie hall dans laquelle woody allen s'adresse directement au public pour lui raconter sa vision de la vie ?