Ce phénomène est appelé « l’autophagie hyperactive » et il a été constaté par les chercheurs américains sur des souris qui étaient sous l’effet de forte dose de cocaïne.
Dans le communiqué, le principal chercheur, Prasun Guha, explique que l’autophagie est un processus naturel dans le cerveau: «Il peut être comparé à une femme de ménage débarrassant les poubelles. Mais sous l’effet de la cocaïne, c’est comme si la gouvernante se mettait soudainement à jeter des objets de la maison très importants.»
Comme le rapporte le magazine Sciences et Avenir, Prasun Guha et ses collègues ont constaté que ce phénomène touchait également les souriceaux dans le ventre de la mère qui avait reçu de la cocaïne pendant la grossesse.
Poursuite des recherches
Pour l’instant, ces recherches n’ont été démontrées que sur les souris et les prochaines étapes des scientifiques sont de vérifier ce même phénomène se produit également chez l’homme.
Si tel était le cas, les chercheurs de l’Université Johns-Hopkins ont bon espoir de bloquer ce « cannibalisme neuronien » grâce à une substance chimique appelée le CGP3446B. Ce produit serait en phase II d’un essai clinique pour traiter entre autres la maladie de Parkinson.
Des recherches qui font froid dans le dos à suivre dans les années à venir.
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