La gestion des bases de données relationnelles sous Linux aura à composer avec l’arrivée d’un nouveau joueur en 2017.
«Aujourd’hui, je suis heureux d’annoncer nos plans de lancer SQL Server également sur Linux», explique Scott Guthrie, vice-président en chef de la division cloud et entreprise de Microsoft. «Cela permettra à SQL Server de fournir une plateforme de données cohérente à travers les serveurs Windows et Linux, tant sur place que dans le cloud. Nous lançons une version preview du cœur des capacités de base de données relationnelle aujourd’hui, et planifions sa commercialisation pour la mi-2017.»
Il y a fort à parier que l’entreprise dévoilera davantage d’informations à cet égard lors de son événement dédié à SQL Server prévu cette semaine à New York.
Cette décision est une étape importante pour Microsoft, qui a traditionnellement toujours misé sur le développement de logiciels réservés à son propre système d’exploitation. Toutefois, elle s’aligne avec la stratégie d’ouverture manifestée par l’entreprise ces dernières années, notamment depuis l’arrivée de Satya Nadella à titre de PDG.
Microsoft souhaite ainsi ouvrir progressivement l’accès à SQL Server aux utilisateurs Linux jusqu’au lancement de sa version finale. Il y a fort à parier que l’entreprise dévoilera davantage d’informations à cet égard lors de son événement dédié à SQL Server prévu cette semaine à New York.
En attendant, tout porte à croire que la nouvelle sera bien accueillie par la communauté, malgré les réticences historiques des adeptes de l’open source à applaudir quelque décision que ce soit provenant du géant du logiciel (fermé).
Car du côté de Linux, Oracle est le leader incontesté, au grand dam de bien des utilisateurs. «Oracle s’est fait une très mauvaise publicité avec des licences qui coûtent excessivement cher, qui sont extrêmement complexes, et des audits de conformité qui ont eu de très lourdes conséquences dans des entreprises», a déclaré Vincent Delabre, consultant SQL Server, au blogue Numerama.
Ainsi, l’arrivée de Microsoft est susceptible de provoquer des changements au sein d’Oracle, mais également auprès d’IBM et SAP, qui propose également des solutions SQL sous Linux.