The Grinder // Saison 1. Episode 9. Grinder Rests in Peace.
The Grinder n’existe plus. Il meurt. C’est quelque chose d’intéressant car cet épisode s’inscrit parfaitement dans la série meta qu’est The Grinder. Dans un premier temps par rapport au fait que cet épisode s’ouvre sur The Grinder : New Orleans, un spin off de The Grinder dont le héros est le frère de Mitchard Grinder et incarné par… Timothy Olyphant. Et dans un épisode de The Grinder : New Orleans, Mitch doit mourir. Du coup, c’est là que le producteur propose à Dean de reprendre son rôle afin de mourir à l’écran. Sauf que Dean n’a pas envie que The Grinder meurt même si avec son frère il va avoir une idée. Aussi saugrenue soit-elle l’idée est excellente (et très drôle par la même occasion). Le petit rendez-vous entre le producteur, Stewart et Dean dans ce bar au milieu de l’épisode était excellent. Peut-être que justement cet épisode est excellent car il utilise l’idée meta qu’il y a derrière cette série afin d’en faire quelque chose de particulièrement drôle et efficace. L’épisode fonctionne aussi car c’est peut-être bien la première fois depuis le début que Stewart et Dean partagent autant de choses (et de moments). La série pose le problème d’un spin-off (et de ce que cela peut aussi signifier comme conneries), sans compter que The Grinder se transforme en quelque chose de complètement borderline quand Stewart débarque.
Dès que ce dernier débarque dans la scène qui est en train d’être tournée, il se transforme en Barry Grinder, un autre frère de The Grinder. Et tout cela se termine par une scène hilarante où Timothy Olyphant et Arielle Kebbel ont une relation sexuelle sur le corps de Mitch. Cette série est vraiment barrée par moment mais c’est aussi ce que j’aime chez elle, cet esprit de détente où tout est possible. The Grinder a beau se concentrer sur la relation entre Stewart et Dean, même dans cet épisode, ce n’est pas que cela non plus. Cette série a d’autres envies et notamment celle de nous raconter l’histoire d’une série dans la série. The Grinder pousse parfois les portes de l’absurde mais c’est toujours fait avec une dextérité assez étonnante, qui sort en tout cas du lot. Cet épisode est peut-être très centré sur la vie de Dean à Hollywood (il fait aussi une suite parfaite au précédente qui revenait lui aussi sur la vie passée du héros), c’est aussi une façon d’aller de l’avant tout en gardant à l’esprit qu’il y a d’autres intrigues hollywoodienne à raconter avec Timothy Olyphant. Je me demande pour combien d’épisodes l’acteur a signé mais je pourrais le voir toute la saison sans problème.
Les moments les plus drôles dans The Grinder sur la célébrité du héros sont ceux qui parviennent à utiliser cette célébrité pour en faire quelque chose. Pas en faisant un gimmick ici et là ou une référence au travers d’une ligne de dialogue. Non, ce que je préfère ce sont les mises en situation comme cela peut être le cas dans cet épisode. Cet épisode laisse donc reposer intégralement son humour sur le monde de l’industrie des séries télé. Le problème pour le moment avec The Grinder c’est qu’elle va devoir donner un coup de fouet aux scènes qui se passent au cabinet. Ce sont pour le moment les scènes les moins passionnantes. J’aimerais bien par exemple que Natalie Morales soit un peu mieux utilisée. Pour le moment, elle n’a pas grand chose à jouer dans la série et ce même si elle garde cette énergie pimpante. Finalement, The Grinder a donc encore quelques ajustements à faire sur une partie de son histoire mais l’ensemble reste délirant à souhait, surtout quand The Grinder fonce droit dans son côté méta ultra amusant. Il n’y a vraiment aucune limite et puis Timothy Olyphant est un ajout au casting délicieux.
Note : 8.5/10. En bref, excellent.