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C’est une occasion sans pareille, pour ceux qui veulent aller à la rencontre du public, aussi les politiques ne s’en privent pas. Le président François Hollande ne pouvait pas manquer ce rendez-vous malgré un climat tendu et les manifestations prévisibles. Selon "Le Figaro", cette année, la fréquentation a connu une baisse de 11% avec 611.015 visiteurs contre 691.058 l'an dernier.
Tout commence à l’été 2015, avec l’enquête de la Commission européenne (comme le rapporte "La Tribune" du 08/01/2016). Cette enquête tire la sonnette d’alarme, suite aux prix en baisse, le volume de production en hausse, et pire encore, la demande est de plus en plus faible. En céréales et sucre, l’abondance est tant nationale que mondiale, ce qui entraîne inévitablement la chute des prix. Ainsi, les agriculteurs investissent à perte, d’où les manifestations et la colère exprimées lors de ce 53e salon.
La venue des représentants du pouvoir est un bon moment pour les agriculteurs de faire entendre leur voix. Malgré les huées et les injures subies, François Hollande a joué l’empathie, selon "Libération" qui précise que le chef de l’État a tenu à exprimer sa compréhension des cris de détresse, de souffrances, et qu’il était déterminé à défendre l’agriculture.
Ce salon n’a pas été qu’une vitrine de malaise, il a aussi répondu aux attentes d’exposants et visiteurs.
Ce grand événement reste un lieu attractif. Les parents y amènent les enfants pour leur faire découvrir des animaux. Les agriculteurs vendent plus que d’habitude. En outre, les ventes aux enchères sont tellement fructueuses qu’on dirait que c’est Noël qui revient en mars. Par exemple une vache peut atteindre un prix de 20.000€, c’est-à-dire le quadruple d’un prix normal.
Ce salon est aussi un lieu où les meilleurs apprentis des "métiers de bouche" sont consacrés; ce qui peut engendrer de bonnes opportunités à l’embauche.