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MondoBrain et le smart data

Publié le 19 mars 2016 par Christophefaurie
Smart data. Le cas MondoBrain. Imaginons que vous vouliez comprendre ce qui cause un accident d’avion (peut-être pour éviter d'en être victime...). Vous disposez d’une banque des données que l’on a collectées en liaison avec cette question.
L’interface. L’utilisateur teste ses idées et voit immédiatement s’il est sur une piste ou non, sans rien connaître à l’informatique ou aux statistiques...
MondoBrain et le smart data
L’ensemble des données dont il dispose est visible à l’écran sous la forme de graphiques. Il peut choisir les données ou les plages de données qui lui semblent significatives. Et si la vitesse du vent était un facteur déterminant ? Il joue sur cette vitesse : rien ne se passe. Et les conditions météo ? Pas mieux… Il affine son modèle, jusqu’à trouver des corrélations significatives. L’optimisation. Une fois qu’il a identifié les paramètres clés, il demande (fonction « ask mondobrain ») au système la meilleure solution. Le système calcule les règles optimales. Si vous êtes dans ces conditions, vous ne survivrez pas.
Cloud. Mondobrain est une solution cloud. N’importe qui peut avoir accès au logiciel. Il est d’ailleurs possible d’utiliser des bases de données en ligne, en guise de démonstration. (http://www.mondobrain.com/) Pour pouvoir y étudier les données dont on dispose, il suffit d’acheter des « crédits » (« brain credit »). Ils donnent accès à une certaine puissance de calcul, pendant une certaine durée. Un ingénieur d’étude ou un gestionnaire de patrimoine, par exemple, peut donc demander un budget de quelques centaines d’euros pour analyser une question spécifique.
Usages. Airbus l'utilise pour chercher la cause de défaillances, l'industrie pharmaceutique pour le dépistage de risques.
Le plus étonnant est l'aide à la décision. Une étude, faite par une direction générale, va indiquer la politique idéale à adopter par rapport à un certain type de problème, par exemple politique de prix de vente d'un yaourt en grande surface. Ensuite des décisionnaires locaux (le directeur d'une grande surface ou d'une usine, un propriétaire de concession automobile, le commandant d'un navire), qui ne sont jamais dans des conditions idéales, vont pouvoir mesurer le risque associé à leurs décisions.

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