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Dans un communiqué publié le 15 mars 2016, les gardes-côtes ont affirmé avoir pris le navire en flagrant délit de pêche illégale. Tout en essayant de prendre contact avec l'équipage chinois, les autorités argentines se sont mises à sa poursuite.
La déclaration officielle précise: "Le navire a été interpelé par la radio (en espagnol et en anglais) et les deux signaux visuels et sonores ont été envoyés afin d'entrer en contact. Cependant, le navire a éteint ses lumières de pêche et à pris la fuite vers les eaux internationales sans répondre aux appels répétés sur différentes fréquences".
Et d'ajouter: "A plusieurs reprises, le navire incriminé a effectué des manœuvres visant à forcer une collision avec les gardes, mettant en danger non seulement son propre personnel d'équipage, mais également les gardes-côtes, à qui on a ensuite ordonné de tirer sur une partie du navire".
Ainsi, plusieurs coups de feu ont été tirés dans la coque du navire chinois, l'amenant à couler. L'incident, survenu au large de la ville de Puerto Madryn (Patagonie), n'aura fait aucune victimes. L’intégralité des membres de l'équipage ont été secourus par les gardes-côtes argentins et par d'autres navires chinois. Selon la préfecture navale argentine, deux autres bateaux de pêche opéraient illégalement dans la zone. La pêche illégale est fréquente dans les eaux poissonneuses de l’Atlantique sud, notamment des navires chinois et russes.
En Chine la réaction ne s'est pas faite attendre puisque, dans un communiqué publié le 16 mars, le ministère chinois des Affaires étrangères a demandé que l'Argentine mène "une enquête approfondie" sur les événements entourant le naufrage du navire.