Par Thomas Haeflin - 21/03/2016 | 10:41
Ce rendez-vous a amplement porté sur la convertibilité de la monnaie chinoise dans les échanges commerciaux entre l'Algérie et la Chine, laquelle suscite énormément d'attente du côté des investisseurs chinois.
En fait, la Banque d'Algérie s'était engagée, dans cet ordre d'idées, à mettre en place une mesure visant à protéger les rapports commerciaux entre l'Algérie et la Chine. Mais, cette promesse demeure lettre morte. Pendant ce temps, SGA s'est déclarée prête à mettre en œuvre la convertibilité du dinar en yuan, par la voie de son directeur commercial, Matthieu Vacarie : " nous avons déjà une cotation, nous sommes déjà prêts ", a-t-il affirmé à l'occasion de la conférence. Néanmoins, il faudra patienter jusqu'à la prochaine communication de la Banque d'Algérie à ce propos.
L'extension de la monnaie chinoise des devises employées dans le commerce extérieur algérien semble revêtir divers avantages pour l'économie du pays maghrébin, entre autres, celui de diminuer le risque de change qui menace constamment les importateurs. Ainsi, l'opérateur économique autochtone pourra régler ses factures d'importation provenant de Chine directement en yuan. Par cette pratique, il se prémunira des fluctuations susceptibles de se produire entre le dollar et le yuan, d'un côté, et, de l'autre, entre le dinar algérien et la monnaie américaine.
A titre de rappel, le Fonds Monétaire International (FMI) a décidé, en décembre dernier, d'intégrer le yuan (RMB) dans le DTS. Dans la foulée, la Banque d'Algérie a avisé, par le biais d'une note, tous les établissements financiers que les importations d'origine chinoise devraient, désormais, être réglées uniquement en yuan.