Chronique d’humour no 1: École nationale de l’humour

Au nombre de personnes qui peuvent aller voir un spectacle d’humour pour se remonter le moral et tenter d’éviter un suicide, c’est évident que ça ne tente pas de savoir comment je vais.

Faire du bruit pour quelqu’un dont je ne sais pas encore s’il va être drôle. No way. Fais tes preuves et je vais t’applaudir après. Pas avant.

J’ai fait mon enquête et j’ai questionné des professeurs à l’École Nationale de l’humour. Pourquoi enseignez-vous des choses aussi limitatives, aussi basique que cela. Pas très original… tout le monde utilise les mêmes phrases stéréotypées.

Et les professeurs en humour m’ont tout simplement répondu qu’ils ne disent à leurs étudiants d’utiliser ces phrases. Ils disent que si l’humoriste n’a rien d’autre à dire ou s’il ne trouve rien de plus original, il est mieux de briser la glace avec ces entrées toute faite d’avance.

Morale de cette histoire, quand un humoriste débute avec Comment ça va, il a peut-être travaillé son sketch mais il a négligé de travailler son intro.

Autre morale de cette histoire, quand un présentateur vous demande de faire du bruit pour un humoriste avant qu’il n’ait débuté son spectacle, il souffre d’insécurité et il a peur que ça ne soit pas drôle!