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Critiques Séries : Jane the Virgin. Saison 2. Episodes 14 et 15.

Publié le 22 mars 2016 par Delromainzika @cabreakingnews

Jane the Virgin // Saison 2. Episodes 14 et 15. Chapter Thirty-Six / Chapter Thirty-Seven.


S’il y a bien quelque chose de difficile par moment dans une série comme Jane the Virgin, c’est de savoir se renouveler au bon moment. « Chapter Twenty-Five » était la démonstration que tout ne fonctionne pas toujours comme sur des roulettes dès que la série veut en raconter un peu trop d’un coup. Bon, fort heureusement l’ensemble ces deux épisodes ont de belles choses à montrer aux téléspectateurs. Surtout « Chapter Thirty-Six ». Ce dernier porte un regard assez intéressant sur le passé une fois de plus. Jane the Virgin a toujours maîtrisé sa vision du passé et c’est aussi l’une des raisons pour lesquelles j’apprécie cette série dans son ensemble. Explorer comment les évènements passé ont des conséquences sur le passé et le futur est clairement quelque chose que j’apprécie. Surtout que la série aime bien mettre en scène la vie de Jane dans le passé, afin de nous montrer ce qui fait ce qu’elle est aujourd’hui. Hantée par la décision de quitter Michael quand elle a développé des sentiments pour Rafael, regrettant comment tout cela a déréglé ses plans de vie (avec Mateo, etc.). Elle fantasme alors le fait que les choses auraient pu être très différentes si elle ne s’était pas séparé de Michael et si elle ne s’était pas retrouvé avec un enfant de Rafael dans le ventre.

Intelligemment, cet épisode porte une sorte de réflexion assez intelligente sur les personnages et sur la relation que Jane peut entretenir avec eux du fait que de ses relations parfois un peu compliquées. La place de Petra est tout aussi importante dans cet épisode, car elle joue un rôle nécessaire et en plus de ça, elle nous permet de voir les choses autrement. Ce qui est fait avec Petra et Jane c’est qu’il y a une forme de rivalité entre les deux femmes sans pour autant que cela ne soit la forme de rivalité qu’il y avait lors de la première saison. C’est dans ce genre de moments que l’on se rend compte aussi que Jane the Virgin a beaucoup grandi. Le fait que Petra décide d’aider Jane dans l’histoire avec Angelique Harper est un choix judicieux, tant pour le développement des personnages que pour le développement de la série en elle-même. Plutôt que de confronter Rafael, Petra emmène Jane à la séance de dédicace d’Angelique. Tout cela dans le but de la confronter plutôt que de passer par des tas de choses auparavant. Rogelio a lui aussi quelque chose du passé qui vient nous offrir là aussi de belles perspectives. Continuellement, Jane the Virgin nous propose des tas de choses de ce genre là assez intelligentes. Rogelio est un personnage avec lequel j’avais du mal l’an dernier. Cette année, il est devenu appréciable.

A la fin de l’épisode, les personnages apprenant qu’ils peuvent tenter de recréer le passé ou laisser leurs erreurs passées dominer leur comportement. Chacun tente d’aller de l’avant et dans le futur, ce qui donne de la perspective pour la suite. « Chapter Thirty-Seven » est à côté de ça beaucoup moins passionnant. Peut-être car le passé n’a pas la place qu’il avait dans un autre épisode. La famille a souvent été une thématique importante dans Jane the Virgin, beaucoup plus que les intrigues policières ou même les romances. Afin de nous le rappeler, ce nouvel épisode décide de nous balancer en plein milieu de la figure la famille et les dynamiques familiales de la série. Les intrigues au Marbella sont assez statiques cette semaine, ce qui en permet pas de créer de sensationnalisme soap-esque comme la série aime en créer. Surtout qu’en parallèle, l’intrigue policière avec Michael et le Marbella semble revenir sur le devant de la scène (sans pour autant faire un come-back explosif, comme si Jane the Virgin préparait le terrain pour la fin de la saison mais pas avant). Cela reste donc assez fun dans son ensemble, dans tout un tas de registres et puis l’émotion familiale apporte toujours un petit peu de baume au coeur.

Jane the Virgin se déguste comme un agréable petit bonbon acidulé qui continue son bout de chemin avec des personnages toujours aussi sympathiques et développés judicieusement. Même si l’on peut avoir l’impression, rien n’est vraiment laissé au hasard dans cette série et c’est bien quelque chose d’important mine de rien.

Note : 9/10 et 6/10. En bref, malgré certaines idées pas toujours brillantes, Jane the Virgin fonctionne assez bien.


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