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le chômage, une bombe sociale

Publié le 25 mars 2016 par Mister Gdec
Capturesource

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A ces gens qui nous gouvernent toujours aussi droits dans leurs bottes pour qui leur politique est la meilleure qui soit et qui nous serinent depuis 4 ans sans ciller qu’elle finira par porter ses fruits, je dis merde.

« Cette augmentation s’explique en très grande partie par la bascule en catégorie A de personnes déjà inscrites à Pôle emploi mais qui exerçaient une activité (catégories B et C) les mois précédents ».(M. El Khomri, source)

A cette ministre inexpérimentée et incompétente qui continue de nous faire subir ses discours sans intérêt à  haute teneur en langue de bois insupportable, je dis merde.

D’après ce conseiller, la fameuse inversion de la courbe, promise en septembre 2012 par François Hollande pour la fin 2013, devrait se dessiner « avant l’été », grâce – en particulier – aux effets conjugués de la reprise économique et du plan pour l’emploi (source)

A ces technocrates qui pratiquent si fort jusqu’à l’absurdité la méthode Coué en nous enfumant plus qu’ils ne nous informent, je dis merde. Tout le monde sait, et le gouvernement ne s’en cache même pas, que la loi El Khomri n’aura aucun effet sur l’emploi. Pire, elle ne fera que lisser la précarité sur plus plus de monde qu’auparavant, ce que les jeunes qui se sont mobilisés contre ce projet ont très bien compris, en dépit du mépris de leurs aînés.

«L’esprit de réforme, ce n’est pas de céder aux discours des puissants mais plutôt de construire ensemble les protections adaptées aux formes nouvelles de l’économie».

Aux députés dits « frondeurs » qui ont rédigé un contre projet à cette loi régressive qui crée tant de tensions dans notre pays, et cela  malgré qu’il y ait peu de chance, comme depuis que ce gouvernement existe, je dis merci. Car si ce gouvernement était à leur image un peu plus socialiste pour de vrai, les plus inquiets de cette précarité généralisée aurait un autre choix que celui de se réfugier dans une radicalité allant jusqu’à la violence, faute d’être entendus. Synthèse des grandes lignes de ce projet :

  • instaurer une surcotisation des employeurs sur le principe du «pollueur-payeur»: plus une entreprise licencierait, plus elle cotiserait à l’assurance-chômage, instaurant une forme de malus social.
  •  renforcer les sanctions administratives en cas de recours abusif au travail précaire 
  • passage aux 32 heures de travail hebdomadaires payées 35 dès 2017 pour le travail de nuit et tous les travaux pénibles
  • renforcement des 35 heures «en fixant un plancher de majoration des heures supplémentaires de 25 et 50% à partir de la septième heure supplémentaire». Autant de droits qui seraient sanctuarisés «sans possibilité de remise en cause par convention ou accord collectif»
  • réformer le fonctionnement des prud’hommes pour «raccourcir et améliorer» les procédures.
  • reconnaissance du burn-out comme maladie professionnelle.
  • Renforcement et développement de l’emploi associatif par le biais notamment du CICE

(source)

Mais puisque ce gouvernement préfère s’enfermer dans sa logique anti-sociale sécuritaire et régressive, préférant écouter les grands patrons que la rue, rendez-vous le 31 mars. Ceux qui se réjouissent à  l’avance d’un pseudo-affaiblissement de la mobilisation contre le projet de loi travail risquent fort d’en être pour leurs frais. Car ils sous-estiment fortement la colère de beaucoup face aux inégalités sociales, et la détermination de certains, de plus en plus nombreux à vouloir en découdre. Yen a marre !


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