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Critiques Séries : Switched at Birth. Saison 4. Episode 16.

Publié le 29 mars 2016 par Delromainzika @cabreakingnews

Switched at Birth // Saison 4. Episode 16. Borrowing Your Enemy’s Arrow.


Ce que j’ai un peu de mal à comprendre c’est ce que cherche à faire la saison 4. On a l’impression par moment qu’elle passe d’intrigues à intrigues sans que cela ne soit particulièrement passionnant. Cet épisode se concentre encore une fois sur les relations et Bay doit trouver un moyen de passer au dessus de sa rupture d’avec Emmett et à ce moment là elle va tomber sur Tank. C’est là que ce dernier apporte un aspect dramatique du passé dont Switched at Birth n’avait clairement pas besoin. Tank est un personnage que je n’ai jamais réussi à apprécier même si à certains moments, j’étais proche de le trouver sympathique et touchant. Même dans cet épisode, c’est juste que Switched at Birth semble vouloir à tout prix créer des problèmes dans la vie romantique de Bay. Cette dernière ne peut donc pas passer du temps avec Garrett. On sait bien que ce n’est pas fait pour durer avec lui, mais c’est un beau garçon alors pourquoi n’aurait-elle pas le droit de s’amuser un peu dans sa vie ? C’est là ce que je reproche aux séries de ABC Family qui veulent toujours rester très tendres, très gentilles sur les relations entre les personnages. Bay n’est pas prête pour une relation. Mais la fin de l’épisode suggère que Switched at Birth veut faire les choses bien.

Par ailleurs, si Bay reste donc un point sensible que Switched at Birth a énormément de mal à développer dans cette seconde partie de saison, les autres personnages tentent quant à eux d’aller de l’avant. C’était adorable la demande de Gabe à Melody. Je pense que c’est l’une des plus belles choses de Switched at Birth que d’associer des personnages dans la tendresse et de parvenir à créer de vraies relations. Gabe est aussi quelqu’un de bien, tout comme je suis heureux que Melody ait enfin trouver quelqu’un qui la rende heureuse. Le seul problème que j’ai cependant avec ces deux là et leur besoin d’adopter un enfant… sourd, c’est que cela va tout de même un peu vite. Leur décision est louable mais je ne peux que la remettre en question car Switched at Birth va un peu trop vite une fois de plus. Elle veut faire grandir rapidement ses personnages sauf que ce n’est peut-être pas ce dont la série avait besoin. Ensuite, dans un autre couple, Daphne et Mingo. Là aussi la série cherche la tendresse d’une relation et à nous raconter quelque chose de touchant. C’est mignon mais je ne sais pas pourquoi, il n’y a rien de bien surprenant dans cette histoire. C’est comme si finalement toute l’histoire de Switched at Birth n’était pas si passionnante que ça.

C’est un gros problème cette année, de ne pas savoir donner à ses relations une vraie vie. C’est un peu comme si finalement Switched at Birth avait du mal à se renouveler. Cela ne veut pas dire qu’elle ne propose rien (elle propose même de nouvelles séries assez sympathique dans leur ensemble) mais il manque un petit je ne sais quoi. Les problèmes financiers des Kennishs par exemple c’est une bonne idée mais cela manque là aussi d’un petit je ne sais quoi. C’est comme si finalement Switched at Birth ne savait pas trop quoi faire et faisait évoluer son histoire de la façon la plus classique qu’il soit. John et Kathryn ont beau être main dans la main dans leurs propres problèmes, c’est toujours aussi inintéressant car rien de neuf n’apparait dans cet épisode. C’est un peu comme si finalement tout ce que la série avait réussi à faire c’est émettre des idées et rien de plus. Rien de plus. Je me demande ce que les 4 derniers épisodes de la saison nous réservent mais je ne suis pas sûr et certain que ABC Family soit en mesure de donner encore beaucoup de chances à cette série de poursuivre. Le fait est que Switched at Birth prouve cette année qu’elle n’a juste plus rien à raconter alors autant annoncer un renouvellement et dire que la prochaine saison sera la dernière. Quitte même à faire une saison plus courte.

Note : 3/10. En bref, on s’ennui même si l’attachement que l’on a pour les personnages permet à Switched at Birth de subsister.


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