The Good Wife // Saison 7. Episode 18. Unmanned.
Bien évidemment, The Good Wife doit préparer petit à petit le terrain pour la fin de la série. Après tout, après cet épisode il ne reste que 4 épisodes avant la fin de la série. Du coup, petit à petit il y a des trucs qui nous offrent une évolution assez logique des choses. Après les évènements de cet épisode, il est assez clair où est-ce que la série veut réellement aller. Les personnages principaux font tous des choix importants pour leur vie. A commencer par Cary qui en a marre de ces jeux de pouvoirs entre les associés, surtout quand David Lee décide de supporter le manège de Diane pour mettre le nom d’Alicia sur la liste des associés dirigeants de la firme. Cary décide donc de démissionner ce qui dans un sens est plus que logique. Cary n’a jamais été fait pour tout ça, mais juste pour faire ce qu’il aime : être avocat. C’est pour cela qu’il avait monté une firme avec Alicia et c’est l’ambition de Diane qui l’a conduit à devenir plus par la suite. Sauf que ce n’est pas ce qu’il a voulu. Diane veut faire d’Alicia une associée avec son nom sur la porte, ce qui dans un sens est quelque chose à quoi l’on est préparé depuis quelques épisodes maintenant et il n’y avait aucune raison pour lesquelles cela puisse ne pas se faire.
Cette intrigue est tellement prévisible que son déroulement n’apporte finalement aucun effet de surprise. J’aurais aimé mais rien ne se passe dans ce sens là malheureusement et c’est bien dommage. On se rapproche donc d’une firme 100% féminine, ce qui est là aussi quelque chose à quoi l’on a été préparé depuis un sacré bout de temps maintenant cette année. Plus important de tout, Alicia annonce enfin à Peter qu’elle veut divorcer et c’est à la fin de cet épisode que l’on est pendu à ses lèvres. Veut-elle réellement divorcer de Peter ? C’est quelque chose de difficile à comprendre car ce couple a vécu tellement de choses, de tempêtes et pourtant ils sont toujours liés. Au fond, Alicia n’a pas besoin de Peter pour réussir, elle s’est faite toute seule depuis pas mal de temps. Mais Peter a besoin d’Alicia, car le jeu politique qu’il mène vaut la chandelle, vaut le sacrifice. La série a construit cette scène finale comme quelque chose que l’on attendait depuis un bout de temps maintenant et cela apporte forcément à la série un vrai sens, comme une façon d’exulter le fait que le mariage Florrick était devenu impossible, insoutenable. Mais les relations sont au coeur d’un épisode qui semble complètement laisser de côté son cas de la semaine.
Pourtant, le cas de la semaine était celui du retour d’Anna Camp sous les traits de Caitlin D’Arcy. J’ai toujours adoré cette dernière et ses apparitions dans la série, sauf que l’on ne peut pas dire qu’elle brille ici. C’est la faute au scénario qui ne lui laisse pas vraiment l’occasion de briller. Certes, elle est là et son cas reste assez classique, mais tout le reste est tellement plus intéressant. On sait que l’on approche de la fin de la série alors je n’ai pas forcément envie de voir des cas aussi insignifiants que celui de cette semaine qui ne nous apprend rien de neuf sur le système judiciaire américain. Ce n’est plus la première ou la seconde saison de la série. Les choses changent donc énormément dans cet épisode autour des relations entre les personnages mais ce que je me demande c’est si The Good Wife va être capable de nous surprendre. Pour le moment, « Unmanned » ne fonctionne malheureusement pas aussi bien que l’on aurait probablement pu l’imaginer. Si l’on prend cet épisode en divisant les pièces du puzzle alors c’est un bon épisode, un épisode intelligent, complet, etc. mais étrangement tout ne fonctionne pas nécessairement comme un tout et c’est bien dommage. La seule chose que je veux maintenant c’est que Alicia dise « No » dans le prochain épisode. Il serait temps pour elle d’arrêter de s’écraser devant les gens…
Note : 5/10. En bref, je continue d’être déçu par la construction de cette saison même si l’épisode dans sa globalité est plus raté que pris pièces par pièces.