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Exploration liminaire de la pathologie mentale d’un libertaré ordinaire, Daniel Tourre alias @Bastiat2022

Publié le 28 mars 2016 par Mister Gdec

medium_daniel_tourre_Affiche

Une certaine secte qui fait du libéralisme une doctrine indépassable malgré les dégâts sociétaux et environnementaux qu’elle occasionne dans le monde, au point d’en entraîner la chute dans l’abîme de la destruction planétaire,  est en train de « virer grave » dans la propagande complotiste. L’un de ses agents oranges, Daniel Tourre, ci-dessus, animateur d’un collectif dénommé Antigone, qui milite pour la disparition de l’Etat (rien que ça…) s’est rendu coupable de ce tweet plutôt infect :

La #CEDH ne fait que suivre une pente glissante liberticide depuis la DDH 1948, rédigée, entre autres, sous influence soviétique. #Dieudonné

— Bastiat2022 (@Bastiat2022) 10 novembre 2015

Alors, j’ai voulu savoir quel genre de pathologie psychique pouvait entraîner dans une telle ignominie négationniste légitimant les propos de l’antisémite notoire dont le nom de scène tristement connu est Dieudonné. Fort probable que l’argumentation de base, l’une des marottes de ces gens là,  soit celle de la liberté d’expression, qu’ils brandissent tout particulièrement quand il s’agit de justifier le pire, et non le meilleur que seraient les valeurs fondamentales de l’humanisme et la défense des droits humains. Alors qu’ils jouent sur la racine du mot libéralisme pour prétendre qu’ils défendent les libertés, ce qui relève de l’escroquerie pure, il est assez comique de les voir s’enfoncer dans leur hypocrisie lorsqu’ils s’en servent pour attaquer la défense des droits humains, comme c’est en l’espèce le cas de Monsieur Tourre. Je suis assez habitué je l’avoue à ce genre de tours de passe-passe rhétorique, qui me voit assister trop souvent à leurs attaques virulentes  des lois contre le racisme, à l’instar de leurs cousins d’extrême droite, avec lesquels ils se confondent sur ce plan là. En France, celles-ci se basent sur la loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881, le code pénal, la loi n°72-546 du 1er juillet 1972 sur la lutte contre le racisme,  et la loi Gayssot de 1990 qui réprime également la négation des crimes de guerre nazis. C’est cela précisément que cet ultra-libéral confusionniste attaque dans son tweet. Il me suffira de répondre simplement à cette autre obsession qui est celle de vouloir protéger à tout prix les porteurs de haine (ce qui apparait pourtant tout à fait incompatible avec toute vie en société libre), de rappeler l’une des évidences lumineuses de l’un de mes instituteurs d’autrefois : « la liberté des uns s’arrête là où commence celle de autres », et notamment de ne pas être inquiété en raison de sa race, de sa religion, de son engagement politique, de sa profession, de son statut social, ou de ses orientations sexuelles, si elles se déroulent entre adultes consentants.

Mais en continuant d’explorer son compte twitter, il m’est  apparu évident que le Monsieur semble souffrir de paranoïa et de troubles obsessionnels compulsifs qui lui font ramener systématiquement tout ce qu’il voit et vit à l’inffluence souterraine et obscure du communisme historique.  Une pensée complotiste somme toute assez classique, qui procède par amalgames totalisants. Il suffira de remplacer juifs par communistes, à moins que dans l’esprit troublé de ce Monsieur, futur patient particulièrement intéressant à étudier, les deux ne se confondent… Un autre exemple de son anticommuniste pathologique m’a été apporté par exemple par ce genre de tweet :

Capture

Voilà qui prouve assez le caractère délirant et si peu rationnel de la pensée (si tant est que l’on puisse appeler cela ainsi) de ce genre d ‘individus et démontre le sens un peu trop exclusif de leurs obsessions. Car si  toute presse subventionnée est presse d’état, et donc le diable absolu de ces esprits névrosés, j’ai envie de dire alors « Bingo ! Allons y », et supprimons toute aide d’état à la presse française. Et adieu ou diable les torchons qui portent la pensée libérale… c’est à dire la plupart. Ne resterait plus que les journaux ou sites d’information qui parviennent à l’équilibre financier, et ledit petit libéral compulsif se verrait n’avoir pour toute lecture quotidienne que… Médiapart. Comme je rirais  !

Il suffirait de fouiller encore un peu, si tant est que j’en éprouve le besoin (pas envie de vomir d’avantage que ce n’est déjà le cas !) dans le fil d ‘actualités du compte Twitter de ce libertaré pour tomber immanquablement sur des diatribes sans fin sur tout ce qui ressemble de près ou de loin à de la gauche.  Socialisme,  action sociale,  défense des droits humains, lutte contre le racisme, le sexisme et l’homo ou la transphobie, syndicalisme, lutte contre la pauvreté et la précarité… Tout un éventail de repères diaboliques qui les fait entrer en transe immanquablement. C’est à ça qu’on les reconnait. Faut voir leurs gesticulations haineuses dès qu’une grève leur fait perdre tout sens de l’amour propre et du ridicule.  Et dire qu’ils prétendent, ces tartuffes, défendre la liberté. Mais attention, hein, pas celle de tous… Seulement celle de ceux qui ont de l’argent, et peuvent faire taire toute protestation sociale alors ? Pensée moisie, d’un autre siècle, qui excuse voir légitime toutes les dominations. Aussi, se contenter de démonter l’escroquerie politique, intellectuelle, que constitue le libéralisme, une doctrine radicale et extrêmiste qui se dissimule sous les habits de cour, de caste et de scène du pragmatisme alors qu’il n’est qu’idéologie,   et passer à autre chose de plus vivifiant. « Monsieur Tourre, je ne vous salue pas. Vous n’êtes qu’un fat et un coquin « 


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