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La Kabylie, connue pour ses sites naturels, enregistre de plus en plus d’agressions écologiques qui défigurent le paysage laissant les pouvoirs publics impuissants devant l’ampleur de cette dégradation environnementale. La chaine montagneuse du Djurdjura et son beau manteau blanc en hiver, la forêt d’Yakourène avec son vaste massif forestier et le barrage hydraulique de Taksebt de réalisation récente, forment un ensemble écologique remarquable par sa biodiversité.
Malheureusement, la forêt d’Yakourène et le barrage de Taksebt font l’objet de multiples agressions écologiques, les visiteurs qui s’y rendent sont loin d’être soucieux du respect de l’environnement. Les détritus jetés volontairement à même le sol, constitués essentiellement de bouteilles, de cannettes de bière, de sachets en plastique et de déchets ménagers, forment des dépotoirs à ciel ouvert qui défigurent le décor.
Les associations locales ont beau intervenir pour le ramassage des déchets, leur travail reste insuffisant, faute de moyens pour mener des actions permanentes. Finalement, ces sites naturels sont livrés à eux même, il n’y a pas de gardes forestiers, tandis que le périmètre du barrage n’est pas clôturé ni surveillé.
Les pouvoirs publics et les citoyens doivent comprendre que l’écologie ne rime pas avec le laisser aller et le laisser faire.