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Avec pour titres "Œuvres romanesques, tomes I & II", et une introduction de Stéphane Michaud, professeur émérite de littérature comparée, ainsi qu'une une traduction française de Bernard Lesfargues, Albert Bensoussan et Anne-Marie Casès.
Celui à qui le roi Juan Carlos Ier conféra le titre de marquis de Vargas Llosa par décret royal du 3 février 2011, pour son "extraordinaire contribution appréciée universellement à la littérature et à la langue espagnole" entre de son vivant dans la prestigieuse collection. Depuis le 24 mars 2016, ce Prix Nobel 2010, couvert d'autres distinctions et docteur honoris causa de multiples universités, fait partie, avec André Gide dès 1939, des 17 écrivains entrés de leur vivant dans la Pléiade. Et le monde littéraire latino-américain s'en enorgueillit et renchérit dans la presse avec des titres tels que "Vargas Llosa entra en el firmamento de la Pléiade", "Un Nobel en el Olimpo".
Jorge Mario Pedro Vargas Llosa né le 28 mars 1936 à Arenquipa, au sud du Pérou, est en effet une des grandes figures de la littérature latino-américaine qu'il décida d'illustrer à partir de 1958 et après une lecture de Madame Bovary. Il a écrit une trentaine d’ouvrages mais fit aussi une incursion dans le monde de la politique. Déçu par la révolution castriste qui l'avait d'abord séduit, il fonde en 1987 Movimiento Libertad, mouvement de droite démocratique, et il se présente en 1990 à l’élection présidentielle de son pays. Son concurrent Alberto Fujimori fut élu.
D'autres auteurs hispanophones sont déjà dans la Pléiade, mais aucun n'y est entré de son vivant. L'Argentin Jorge Luis Borges y entra 7 ans après sa mort en 1986, les Espagnols Federico García Lorca et Miguel de Cervantes y ont été accueillis respectivement en 1981 et 2001. Quant au Mexicain Octavio Paz, il a eu les honneurs de la collection en 2008.