Par Sarah J Cohen - 30/03/2016 | 2:44


Les tractions entre les états-majors des différentes formations politiques du pays, même si leurs chances d'aboutir sont jugées très minces par les observateurs. Si tous les partisans se disent ouverts et prêts à trouver des compromis, la réalité politique rend un accord peu probable.
Le secrétaire général du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), Pedro Sanchez devrait rencontrer ce mercredi, Pablo Iglesias, le leader de Podemos, le parti de gauche radicale, pour tenter une dernière fois, de le convaincre de soutenir sa candidature au poste de président du gouvernement.
Pedro Sanchez fonde son action politique sur une alliance assez étroite avec le parti libéral Ciudadanos (Citoyens) d'Albert Rivera. Mais cette alliance ne compte que 130 députés sur les 350 qui siègent au Congrès des députés, la chambre basse des Cortes, ce qui est loin de la majorité nécessaire pour gouverner le pays.
De son côté, le président du gouvernement sortant, Mariano Rajoy a une nouvelle fois plaidé ce mardi, pour un gouvernement de coalition entre son Parti populaire de droite, le PSOE et Ciudadanos.
L'échec les 2 et 4 mars derniers du secrétaire général du PSOE, Pedro Sanchez, à coaliser une majorité semble avoir enterré toute possibilité de parvenir avant le 2 mai prochain, à un accord sur le futur gouvernement.
A cette date, les Cortes, le Parlement espagnol, seront automatiquement dissous. Et ce scénario n'est pas une garantie de sortie de crise puisqu'il n'est pas sûr qu'un nouveau scrutin permette de résoudre davantage la nouvelle équation politique d'une Espagne qui est définitivement sortie du bipartisme.