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Critiques Séries : Chicago P.D.. Saison 3. Episodes 17 et 18.

Publié le 30 mars 2016 par Delromainzika @cabreakingnews

Chicago P.D. // Saison 3. Episodes 17 et 18. Forty-Caliber Bread Crumb / Kasual with a K.


Le nouveau job d’Halstead s’est terminée aussi rapidement qu’il a commencé. Ce qui devait être un dépôt routinier dans une banque s’est transformée en une affaire beaucoup plus sanglante. Et c’est ce genre de choses que j’aime bien, quand il y a des twists un peu dans tous les sens et qu’une série tente de nous retourner le cerveau à sa façon. Ces deux épisodes de Chicago P.D. s’avèrent être assez sympathiques dans leur ensemble, aidé par l’action dont peut faire preuve la série mais également tout le reste. Voight de son côté continue d’être un bon patron. Il s’applique à être quelqu’un de caractériel certes, mais qui sait aussi imposer son charisme aux autres. C’est ce genre de choses que j’apprécie dans cette série et tout ce que je demandais de sa part. Accessoirement, Halstead a tenu la barre jusqu’au bout et ce n’est pas plus mal. Cela permet de donner un vrai rythme à l’épisode autour d’une histoire qui aurait très bien pu durer beaucoup plus longtemps. Je ne suis pas sûr que donner à Halstead cinq minutes avec Briggs était le meilleur choix mais bon, Voight il est généreux comme ça avec ses collègues et plus particulièrement avec ceux qu’il apprécie. Par moment, je trouve que Voight a une relation très paternaliste avec son équipe. Cela se voit énormément avec Lindsay depuis la saison 1, mais avec les autres personnages également.

Bien évidemment, le fait que le nouveau job d’Halstead soit maintenant derrière nous est peut-être pour le meilleur d’autant plus que Chicago P.D. aime se complaire dans sa simplicité et dans les trucs les plus classiques de son récit. Chambouler la vie des personnages, ce n’est le fort de Chicago P.D. (et même des autres Chicago) car comme un chat, les personnages retombent toujours sur leurs pattes. A part quand quelqu’un meurt mais cela dure quelques épisodes et puis s’en va. On a connu ça avec Chicago Fire. Moins avec Chicago P.D.. Je ne serais cependant pas surpris que la série décide d’éliminer un personnage important assez rapidement afin non pas de faire de la place mais de donner un sens différent à la série, peut-être plus émotionnel ou en tout cas avec un cas plus riche à travailler sur plusieurs épisodes. La vengeance a parfois été un maître mot dans Chicago P.D. mais j’apprécie le fait que la série l’exploite autrement désormais. Avec « Kasual with a K » on se retrouve encore avec un épisode assez simple et classique de la série. J’aime bien ce que chacun apporte toujours à l’affaire en cours. Ne serait-ce que Roman dans ces deux épisodes par exemple. Mais pas seulement. L’histoire de Roman n’est pas que celle du cas de la semaine.

Comme le suggère cet épisode, l’idée de Roman sur une application de rencontres cela reste assez drôle. Je ne sais pas si quelqu’un a envie d’imaginer Roman sur une telle application mais bon, c’est encore une fois intéressant de plonger dans les relations de chacun des personnages. S’il insiste face à Burgess sur le fait qu’il n’a jamais eu de rencard dessus, ce n’est pas au vieux singe que l’on apprend à faire la grimace. Ce que je trouve dommage ici cependant c’est que les scénaristes n’aient pas utilisé cette idée pour en faire une sorte de running gag. Chicago P.D. se prend donc un peu trop au sérieux alors qu’avec un peu plus de légèreté, je suis sûr et certain que cela aurait pu faire quelque chose de vraiment intéressant. Ce n’est pas comme si Chicago P.D. n’était pas capable de faire de belles choses dans un environnement beaucoup plus léger. On arrive peu à peu vers la fin de la saison et j’aimerais bien que la série fasse évoluer la relation entre Burgess et Ruzek. Ils n’ont pas nécessairement besoin de revenir ensemble mais j’aimerais bien qu’ils en parlent au moins. Finalement, Chicago P.D. s’engage donc dans plusieurs idées sans pour autant que cela soit brillant non plus. Mais j’aime bien le résultat, et puis il manque peut-être aussi d’un épisode plus centré sur Lindsay et Halstead, ce que n’a pas été « Kasual with a K ».

Note : 6/10. En bref, deux sympathiques épisodes qui s’inscrivent dans la lignée de ce à quoi Chicago P.D. nous habitue.


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