Le toit de chaume est un mode de couverture, constitué de paille de blé, de seigle ou de tiges de roseaux.
En Normandie, on utilise principalement le feurre long, c'est-à-dire de longues tiges, alors qu'au Pays-Bas, on utilise des tiges plus courtes. Le faîtage en Haute-Normandie et dans le pays d'Auge est végétalisé, notamment avec des iris, alors qu'au Pays-Bas, il est en tuile. L'angle minimal du toit de chaume est de 35°.
Le chaume a longtemps servi pour recouvrir les toitures rurales (de là vient la dénomination de « chaumières »). Cet usage était très répandu jusqu'à la fin du XIXe siècle. Son déclin est dû, d'une part aux progrès de l'agriculture qui conduisirent à l'abandon de l'usage de la faucille au profit de la faux, et, d'autre part, à des arrêtés municipaux qui en proscrivirent l'usage à la fin du XIXe siècle, incités par les compagnies d'assurance du fait du risque de propagation des incendies.
Toutefois les toits de chaume persistent dans certaines régions (localement en Bretagne, mais surtout en Normandie). Les paysans regrettent le chaume, du fait du confort thermique et phonique qu'il procure et de son coût négligeable. Il connaît un renouveau pour ces qualité. De plus, c'est un matériau issu d'une ressource renouvelable. Grâce à des outils mieux conçus, la pose est désormais plus compacte. Ainsi le chaume ne craint plus ni les rongeurs ni le feu.
D'après Wikipédia