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Attentats terroristes en France et en Belgique, quels sont les liens?

Publié le 02 avril 2016 par Podcastjournal @Podcast_Journal
Rédacteurs et stagiaires: cliquez sur cette barre pour vous connecter en back-office de la rédaction! Après les attentats terroristes qui avaient frappé au cœur de Paris, il y a cinq mois, le 22 mars 2016, c’est au tour de Bruxelles de subir le même sort. Deux endroits sont le théâtre du drame, et ce, pendant les heures de pointe. Il est 8h00 passées, quand deux explosions meurtrières retentissent dans le hall de départ de l'aéroport international de Zaventem à Bruxelles. Une heure plus tard, une autre explosion souffle cette fois-ci une rame de métro à la station Maelbeek. Le bilan est lourd. Selon le journal belge Le Soir, 32 personnes sont décédées, 300 blessées dont 90 toujours hospitalisées.

Les enquêteurs ont vite identifié d'abord Ibrahim El Bakraoui, un Belge de 29 ans, l'un des kamikazes de l'aéroport de Zaventem, ensuite son frère Khalid de 27 ans, qui s'est fait exploser à la station de métro. Et enfin, Najim Laachraoui, le deuxième kamikaze de l'aéroport a aussi été identifié.

Comme pour Paris, Daesh, État islamique (EI), a immédiatement revendiqué ces attentats de Bruxelles. Les frères El Bakraoui sont soupçonnés d'avoir facilité, à partir de la Belgique, les démarches aux commandos du 13 novembre 2015. Quant à Laachraoui, il est considéré par les enquêteurs comme un artificier du réseau. Ensuite, arrêté le 18 mars à Bruxelles, Salah Abdeslam, seul survivant des commandos du 13 novembre, était vraisemblablement en liaison avec des jihadistes du groupe. Il a été enregistré en septembre à la frontière autrichienne en venant de Hongrie avec Najim Laachraoui et un troisième homme, Mohamed Belkaïd, tué mi-mars lors d'une opération policière à Bruxelles. Enfin, selon La Dépêche, les enquêteurs estiment que Laachraoui et Belkaïd auraient coordonné à distance, par téléphone depuis la Belgique, les terroristes de Paris. Selon plusieurs experts dont l'ancien ministre français de la Défense, Paul Quilès, il faut d'abord établir un vrai diagnostic pour ne pas se tromper d'adversaire. Pour lui, l'ennemi est bien organisé, doté d’une idéologie, d’une stratégie, de moyens colossaux. La réponse doit comporter le volet militaire, pour vaincre l’adversaire à la source. Ensuite, le priver des ressources matérielles qui alimentent ses opérations terroristes. Et puis, améliorer le renseignement et le partage des informations. Contrôler certains sites internet qui sont devenus des vecteurs majeurs du terrorisme. Et enfin, il faut éviter de laisser les populations sombrer dans la désespérance, ce qui contribue à les rendre vulnérables à la propagande et aux campagnes d’enrôlement des djihadistes.

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