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Critiques Séries : Grey’s Anatomy. Saison 12. Episode 16.

Publié le 02 avril 2016 par Delromainzika @cabreakingnews

Grey’s Anatomy // Saison 12. Episode 16. When It Hurts so Bad.


Depuis le début, Grey’s Anatomy est définit par ses relations aussi bien amoureuses qu’amicales alors forcément, quand un épisode décide de se concentrer là dessus, les choses ne peuvent qu’être bonnes. Et elles le sont. « When It Hurts so Bad » est dans un premier temps une occasion de rappeler que Alex et Meredith sont amis depuis les débuts. Ce sont un peu des survivants finalement quand on voit à quel point le casting de la série a changé depuis la première saison. Des débuts, il ne reste finalement pas grand monde si ce n’est Alex, Meredith, Bailey, Richard et puis… c’est tout. Pourtant, même si plus de la moitié du casting du pilote de la série n’est plus là, je suis toujours les aventures de chacun des personnages, anciens ou nouveaux, avec autant d’envie. La disparition de personnages comme O’Malley, Izzie, Burke, Cristina, aurait pu faire du mal à la série mais c’est aussi l’une des choses les plus intéressantes avec Grey’s Anatomy : sa capacité à renouveler les amitiés et les relations de façon brillante sans nous ennuyer. Quoi qu’il en soit, cet épisode est clairement là pour parler des relations amoureuses de chacun. Trois couples vont rompre, un est plus ou moins dans la balance et puis un autre s’avère être assez compliqué.

Par ailleurs, ces changements relationnels sont explorés au travers du prisme de l’amitié. L’amitié est là aussi un sentiment très important pour Grey’s Anatomy, comme je peux le dire pour Alex et Meredith. Ces deux là sont les seuls respectés de la première salve d’internes de l’ancien Seatle Grace. C’est pour cela qu’on les aime après tout. Mais ce n’est pas tout, l’épisode cherche aussi à donner une place à chacun, que cela soit Meredith, Amelia et même Maggie. Ce trio de personnages féminins est d’ailleurs devenu par la force des choses au début de la saison (et encore maintenant) le point central de la série. On réalise aussi cette année à quel point l’amitié entre Alex et Meredith est presque quelque chose devant lequel on est passé à côté depuis tout ce temps. En mettant Alex là dedans, la série choisie aussi de se souvenir. La saison a énormément joué sur la nostalgie jusqu’à présent (notamment April et Jackson, mais aussi l’épisode bourré de flashbacks que l’on avait eu au début de la saison si mes souvenirs sont bons, proche de ce que l’on appelait dans les années 90 un « Clip Show »). Au delà de notre trio de femmes mais aussi de Alex et Meredith, l’épisode a bien d’autres choses à gérer comme Penny et Callie.

Si cela aurait rapidement pu devenir un vrai problème, je trouve que le résultat est bien différent. L’émotion et l’humour que Grey’s Anatomy tente d’induire fonctionne là aussi très bien. Il n’y a rien qui semble rester statique dans cet épisode et tout bouge, dans le bon sens du terme. On ne s’ennuie pas et pire, on a envie d’en voir beaucoup plus. Le retour de Catherine Avery ne se fait pas sans être là aussi une occasion d’aérer un peu Grey’s Anatomy et de lui rappeler à la fois de bons personnages tout en nous offrant des passages plus légers. L’émotion a été forte encore cette année alors quand un épisode comme celui-ci se pointe, on a envie de se dire que finalement il y a aussi de quoi être heureux dans l’univers de cette série.

Note : 7/10. En bref, Grey’s Anatomy reste fidèle à elle-même et à ses personnages.


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