Arrow // Saison 4. Episode 17. Beacon of Hope.
Je pense que l’on avait besoin d’un épisode comme celui-ci. C’était fun, comme Arrow devrait l’être beaucoup plus souvent. Par moment, j’ai l’impression que Arrow est devenue une série beaucoup trop coincée qui se prend trop au sérieux. Du coup, dès qu’elle est capable de se libérer un peu de ses chaînes, elle délivre des trucs aussi bons que « Beacon of Hope », ce qui est une très bonne nouvelle. Etrangement, cet épisode m’a donné l’impression de voir un bon épisode de Smallville à l’époque. Vous savez, ces épisodes (bons) qui ne se prenaient pas la tête et qui savaient délivrer des intrigues efficaces sans en faire des tonnes. On retrouve aussi la Felicity des débuts, ce qui est rassurant quant au potentiel de Arrow pour faire d’autres choses avec elle. On n’avait pas besoin de nous donner l’impression qu’elle est un personnage coincé ou ennuyeux, du coup c’était une bonne chose que de la retrouver ici. C’était sans compter la présence d’Echo Kellum parfaite pour nous donner envie de voir plus de Curtis Holt. Cette façon d’imiter plus ou moins les gestes de Felicity nous a délivré quelque chose de vraiment fun qui change de ce que l’on avait pour habitude de voir ces derniers temps.
On a presque donc l’impression d’assister à quelque chose de légèrement nostalgique (surtout car la bonne vieille Felicity me manque un peu). A certains moments, j’ai eu l’impression de voir une sorte de Ant-Man version DC avec tout le fun que cela peut impliquer là aussi, sans compter que finalement Arrow parvient à créer de la tension, de l’action, de l’humour, avec peu de choses. La base même de cette intrigue, celle des abeilles tueuses, était un très bon point de départ qui permet de donner à chacun des personnages de l’Arrow-verse quelque chose à faire. Que cela soit Oliver (même quand il se fait piquer par une abeille), Laurel (qui pour le coup était probablement à son meilleur ici) sans compter sur Felicity bien entendu, Curtis Holt en parallèle, et tout un tas d’autres choses. Bon ok, le fait que le « Canary Cry » puisse sauver Oliver est un peu facile mais dans un sens, Katie Cassidy était en tout cas au sommet de son art dans cet épisode. Créer deux « univers » dans l’épisode est un autre choix judicieux. A commencer par mettre Felicity, Donna et Thea ensemble. Le trio donne vraiment l’impression de fonctionner beaucoup mieux que prévu.
Sans compter que dans la Arrow Cave (j’aime bien ce nom), tout ce qui se passe est là aussi assez bien présenté et apporte souvent de l’action et une pointe de tension qui permet d’équilibrer le reste. Neal McDonough de son côté n’a pas une grande place mais Arrow tient à nous rappeler que le grand vilain de la saison reste présent. J’ai hâte de voir la suite de la saison pour la première fois de l’année… Comme quoi.
Note : 10/10. En bref, rien à redire car pour une fois j’ai l’impression de redécouvrir Arrow où même les défauts de la série parviennent à fonctionner.