Magazine Asie

Incredible india

Par Antoinehl

Petit intermède au milieu des visites culturelles du nord de l’Inde, il faut que je vous raconte le karaoké d’hier soir.
Ah, chers lecteurs, je vois déjà vos mines rieuses et moqueuses à l’évocation des lieux de perditions pathétiques et ennuyeuses, de soirées alcoolisées du coté de la place Saint Michel à Paris. Vous vous imaginez probablement quelque bar glauque ou un faux Johnny bedonnant assassine sans sourciller les chansons de son idole.
Mais vous vous trompez !
Nous voila, avec une joyeuse troupe de mon agence dans un restaurant trendy dont l’ambiance pourrait être celle d’un bar d’une ile du Pacifique. Tables blanches, gravier au sol, et Kingfisher de sortie.
Et bien, dès la première chanson le talent des indiens est absolument bluffant, et une bonne quinzaine de virtuoses vont se succéder sur la scène, encouragé par un public, qui passait d’un calme britannique à une hystérie collective digne d’un bon concert de rock.

La mise en avant des talents est une des choses qui me touche le plus ici, . La nouvelle génération, ceux qui ont une vingtaine d’années aujourd’hui, est avide de montrer de quoi elle est capable.
La qualité des CV que je reçois au sein de l’agence en est une autre illustration. Il faut se démarquer des milliers d’autres candidats, et ceux qui dépassent de la masse font preuve d’initiatives, de débrouillardise et d’originalité qui feraient pâlir, j’en suis sur, beaucoup de chasseurs de têtes français.
Et au travail comme au karaoké, les éléments talentueux sont appréciés, encouragés, et parfois, je l’ai vu hier, adulés.

Alors si votre domaine d’activité n’est pas encore touché par l’appétit indien, préparez-vous, ils arrivent….

Nota: Pour les bangalori d’adoption, le bar est l’Opus, (4, Palace Cross Road, 1st Main, Chakravarthi Layout, Vasanth Nagar)


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