"Ces études montrent que n'importe qui, dans les bonnes - ou plutôt mauvaises - circonstances, peut être amené à commettre des actes de violence extrême", dit un article de Scientific American. Et un Trump n'est pas la cause, mais la conséquence de ces circonstances.
Le ferment de l’extrémisme semble être l'injustice. Des gens se sentent injustement traités. La réaction n'est pas uniforme mais fragmentée. Il en résulte des extrêmes qui vont se renforcer en s'affrontant. (C'est ainsi qu'ont procédé nazis et communistes avant guerre, disait mon livre d'histoire de terminale.) C'est le terreau du populisme. M.Trump s'en prend aux Musulmans, qui, en réaction, se renforcent... Mais, tout ce monde est, avant tout, "anti establishment".
Conclusion : nous pensons mal. Nous croyons que la cause de nos difficultés est M.Trump, ou l'Etat Islamique, ou l'establishment. Or, c'est une question de système. Le terrorisme est une pathologie sociale. En revanche, seul l'individu peut changer le système d'une manière qui lui convienne. Notre comportement est susceptible d'être imité, et de convertir le monde. Le tout est de trouver parmi ce que nous faisons ce qui produit les circonstances actuelles ; puis de nous demander s'il n'y aurait pas une autre façon de procéder.