Un collectif des associations pas comme les autres.

L’île de Thau est une pépinière luxuriante d’associations dont le but est de lutter contre l’exclusion et d’aider les plus fragilisés, d’autres sont des relais indispensables pour lutter contre le communautarisme ou de permettre à des femmes et à des enfants de découvrir leur ville, leur région ou encore leur pays, ce pays qui les accueille. D’autres font du lien social, ce lien qui fait défaut bien des fois et qui, cependant, est un incontournable du »mieux vivre ensemble ». D’autres sont des fenêtres ouvertes sur l’art, la culture ou le sport avec toujours cette attention toute particulière de placer l’humain au centre, toutes ces structures doivent beaucoup à un homme, un homme qui a toujours été disponible à l’écoute du quartier, de ce quartier qu’il affectionne tendrement où il habite depuis plus de 40 ans.

La stature imposante avec son franc parler qui le caractérise d’un prime abord, dissimulé derrière une barbe blanche épaisse bien peignée, autour du cou une écharpe rouge qui caractérise son engagement politique, un engagement sans faille et reconnu de tous, François Liberti est debout à écouter les responsables des associations qui ont tenu à lui faire honneur en le remerciant de ce qu’il a fait pour les aider, les soutenir ou leur à permis exister tout simplement. L’homme est gêné de tant de reconnaissance, lui qui s’est toujours engagé au service de l’autre. L’émotion le gagne peu à peu et il préfère à son tour remercier tous les bénévoles qui donnent de leur temps au service des autres. Il achève ainsi, symboliquement, la dernière journée de son mandat de Conseiller Départemental, au milieu de ce qu’il affectionne le plus et  entouré de Véronique Calueba-Rizzolo et de Sébastien Andral qui prennent le relais.

Jean-Luc GREGOIRE