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Dans le cerveau du procrastineur

Publié le 06 avril 2016 par Didier Vincent
Dans le cerveau du procrastineur

source Koreus

TED

The Dark Playground and The Panic Monster

En tant que professionnel de la procrastination, je reconnais que le singe qui est dans mon cerveau est incontestablement le chef. Plutôt que d'aller directement de A à B, il me fait passer mille fois par la même page Facebook, la même porte de frigo, le même petit Candy Crush, la même BD débile ; il me fait butiner des kilomètres d'insignifiances comme une abeille folle visitant mille petites fleurs colorées qui l'enivrent.

"Être un « retardataire chronique » ne signifie pas ne rien faire. Au contraire, le sujet peut être pris d’une véritable frénésie d’activités (aller faire les courses, entamer un grand ménage de printemps, repeindre les volets, prendre des nouvelles de la grand-mère, faire de la maintenance informatique, etc.), tant que celles-ci ne possèdent aucun rapport avec la tâche problématique" Wikipédia

Tim Urban, dans sa conférence TEDx, reconnaît deux sortes de procrastination. L'une est occasionnelle avec une échéance, par exemple écrire une thèse. L'autre est plus floue, ontologique, essentielle ; elle pollue la vie de pas mal de gens car elle est globale et se perd dans une multitude de causes allant de la mésestime de soi au masochisme de la mise en échec perpétuelle.


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