Magazine Société
Pour aborder ce sujet qui nous est cher sur la planète Aldorande, un extrait de l'édito du Monde : "rien ne sera crédible tant que persistera cette intuition qu’une infime part de l’humanité s’exonère, en cachette, des devoirs communs et de l’intérêt général." qui a le mérite de bien fixer le cadre moral et de rappeler que l'essentiel dans nos républiques, l'équité, est clairement bafouée par les récentes révélations. L'ampleur des chiffres et la longueur des listes donne la nausée quand on les confronte à la régression des moyens dans les services publics, à la baisse du pouvoir d'achat des familles qui pourtant pourrait renforcer la croissance.
Les Panama Papers doivent donc rappeler au grand public ce que l'on lit partout dans les bonnes feuilles depuis des années : l'évasion fiscale siphonne les budgets des états et contribue à alimenter la spéculation occulte des filialesoff-shore de tous les établissements bancaires. En outre, les places financières "exotiques" rendent possible la légalisation des revenus issus d'activités criminelles variées… Il ne suffit donc plus de belles déclarations stériles.
Vous pouvez lire également l'excellent papier très complet de Kitetoi sur Reflet qui nous rappelle que c'est sous le gouvernement Filion que le Panama a été sortit de la liste noire des paradis fiscaux grâce à une simple déclaration de bonnes intentions… On rêve… mais non c'est la triste réalité… comme lorsque on lit que la présidence du Panama menace la France de représailles suite à l'intention de blacklister à nouveau le pays !
Pour se distraire, visitez le site de réponse de Mossack Fonseca aux récentes attaques injustifiées !
Pour voir l'émission "Cash investigation" du 5 avril, c'est ici :
Merci Elise !