Patient atteint de MPOC.
Source: http://oriimcq.oiiq.org/volume-02-numero-01/tendances-infirmieres
WISDOM est un essai randomisé à groupes parallèles effectué sur une période de 12 mois au cours duquel les patients ont reçu 18 μg de tiotropium, 100 μg de salmeterol, et 1 000 μg de fluticasone propionate tous les jours pendant 6 semaines, puis répartis de manière aléatoire (1:1) de manière électronique pour continuer le traitement CSI ou un traitement CSI réduit pendant 12 semaines. Nous avons effectué une analyse post-hoc après retrait complet du traitement CSI (mois 3 à 12) afin de comparer le taux d’exacerbations et la durée nécessaire à leurs résolutions sur la base d’une numération des sous-groupes d’éosinophiles sanguins définis selon les niveaux de seuil de significativité sur le plan clinique. (…).
Sur les 2 296 patients recevant un traitement après retrait du CSI, le taux d’exacerbations modérées ou sévères était plus élevé dans le groupe de patients auxquels le CSI était retiré versusle groupe de patients à CSI maintenu, chez les patients avec numération sanguine des éosinophiles (sur le nombre total de globules blancs) de 2% ou plus (taux 1.22 [Intervalle de Confiance -IC- 95% 1.02-1.48]), 4% ou plus (1.63 [1.19-2.24]), et 5% ou plus (1.82 [1.20-2.76]). La croissance du taux d’exacerbations était plus prononcée, au fur et à mesure que les niveaux de seuil des éosinophiles s’élevaient, avec une interaction significative entre traitement et sous-groupe de patients présente chez 4% et 5% des sujets seulement. Des résultats similaires ont été observés pour des numérations seuil d’éosinophiles de 300 cellules par μL et de 400 cellules par μL, et les sous-groupes s’excluant mutuellement.
Les numérations sanguines d’éosinophiles au dépistage étaient liées aux taux d’exacerbations après retrait complet du CSI chez des patients atteints de MPOC sévère ou très sévère avec historique d’exacerbations. Nos données suggèrent que les comptes de 4% ou plus ou de 300 cellules par μL ou plus, pourraient identifier un effet délétère du retrait du CSI, un effet non relevé chez la plupart des patients présentant des numérations sanguines d’éosinophiles inférieures à ces seuils. Dr Henrik Watz, MD, et al, dans The Lancet Respiratory Medicine, publication en ligne en avant-première, 7avril 2016
Financement : Boehringer Ingelheim
Source : The Lancet Online / Traduction et adaptation : NZ