Grey’s Anatomy // Saison 12. Episode 17. I Wear the Face.
Forcément, dans une série comme Grey’s Anatomy il y a toujours des épisodes qui sont là pour remplir des trous. Il y a pourtant tellement de choses à raconter encore avec les personnages que du coup, un épisode comme « I Wear the Face » me déçoit légèrement. J’ai l’impression que la série attend un nouvel évènement important dans son histoire, elle attend sur le quai que quelque chose se passe. Ce n’est pas comme si ce n’était pas déjà le cas depuis quelques temps maintenant. Cette saison n’est pas mauvaise mais elle prend son temps pour nous emmener au dernier épisode qui va probablement être fidèle à la réputation de Shonda Rhimes. Je serais en tout cas déçu que cela ne soit pas le cas alors que Grey’s Anatomy a besoin de cruellement se séparer de quelques personnages qui errent sans avoir grand chose à raconter. Je pense notamment à Hunt. Suis-je le seul à le penser ? C’est aussi un épisode qui nous introduit Kyle Diaz, un patient amené à devenir récurrent et donc le nouveau Denny je suppose. Incarné par Wilmer Valderrama, ce personnage est donc apparemment suffisamment important pour porter plusieurs épisodes d’intrigues médicales. En plus de flirter avec Stephanie, Kyle est surtout là pour garder la compétition de chacun au coeur de l’histoire.
Dans un sens, Grey’s Anatomy parvient à faire quelque chose de très sympathique, sans grandes surprises mais en restant toujours sur le fil. Car même si Grey’s Anatomy est une série qui apparaît ici comme ultra classique, le résultat reste un épisode intelligent, soigné, fidèle à ce que l’on est habitué à voir dans cette série depuis des années. Stephanie, Penny et Jo sont en compétition ce qui, pour des internes, est assez logique et surtout quelque chose que l’on a déjà vécu auparavant dans Grey’s Anatomy. Cela ne veut pas pour autant dire que c’est mauvais dans le sens où même si l’on a déjà vu cela, dans la vie d’un hôpital il est logique d’avoir des tas d’internes et qui font forcément toujours la même chose. L’intérêt derrière n’est pas tant le schéma de la série médicale mais des personnages et de la façon dont ceux-ci sont utilisés tout au long de l’épisode. Ces trois là vont bien ensemble mine de rien et Grey’s Anatomy parvient à en faire quelque chose de beaucoup plus différent que je n’aurais probablement pu l’imaginer. C’est presque eux les meilleurs personnages d’un épisode qui laisse de côté ceux que l’on a (trop) vu ces derniers temps. On ne laisse donc pas de temps à Alex et Meredith, à April et Jackson mais aux personnages plus secondaires qui vont un jour être amenés à probablement prendre la suite si jamais Grey’s Anatomy dure encore dix ans.
Note : 5/10. En bref, un épisode classique et manquant de surprises.