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Critiques Séries : Almost There. Saison 1. Pilot & Episode 2.

Publié le 10 avril 2016 par Delromainzika @cabreakingnews

Almost There // Saison 1. Episodes 1 et 2. Pilot / Love Me Tinder.


DirecTV est un distributeur de chaîne qui produit depuis quelques années des créations originales. Depuis qu’ils ont récupérés Damages ou Friday Night Lights, ils ont décidé qu’il était temps aussi pour eux de faire leurs propres séries. Créée par Debbie Baldwin, Courtney Baron et Kim Cella, Almost There vient donc d’un groupe de jeunes que l’on ne connait pas nécessairement et qui ont tenté de raconter ici une histoire de romances au milieu de New York. On pourrait rapprocher Almost There de Love, la série de Judd Apatow d’une certaine façon mais pas totalement non plus. Le ton déjà est différent et la façon dont chacun des personnages parvient à évoluer semble différente. Pourtant, Almost There ressemble à pas mal de comédies romantiques américaines un peu indépendantes qui tentent de se faire un bout de chemin au cinéma alors qu’au fond ce n’était pas suffisamment fort et puissant pour que cela soit fait dans ce sens là. On se concentre alors sur Steven Pasquale (American Crime Story, Do No Harm, Ressue Me) qui incarne le rôle de Jackson Cooper, un psy qui n’arrive pas à se mettre en couple. Il faut dire que c’est un coureur de jupons, qui est à fond dans son boulot et qui ne semble pas avoir pris le tempos de s’investir dans une relation.

Eternel célibataire, Jackson Cooper est psychiatre à New York. Séducteur invétéré et accro à son travail, il n'a jamais pris le temps de s'investir dans une relation. Jusqu'au jour où il rencontre la femme de ses rêves... dont il oublie de demander les coordonnées !

Jusque là, Almost There ressemble à tout un tas de choses que l’on a déjà vu précédemment. Et le premier épisode utilise alors tous les poncifs et clichés du genre pour tenter de nous offrir quelque chose de différent, un spectacle à sa façon en somme. Quoi qu’il en soit, je ne savais pas nécessairement à quoi m’attendre en lançant cette petite aventure sans prétentions. Car oui, au fond Almost There reste sobre dans sa façon d’aborder la romance et ne cherche pas à tout prix l’originalité la plus décadente. Ce qui n’est pas plus mal dans un sens. Mais l’on peut regretter justement que le ton, certes sympathique, ressemble grandement à tout un tas de trucs que l’on a déjà vu ailleurs dans d’autres films et/ou séries. Love a tenté déjà de parler de la romance au temps du smartphone et des applications, ce que le second épisode de Almost There tente de faire plus ou moins aussi. Le second épisode est d’ailleurs plus réussi que le premier alors qu’il peut enfin se permettre de se concentrer sur autre chose que l’introduction parfois un peu lourde du héros. Car justement, le premier épisode passe par tout un tas de passages obligés pour une comédie de ce genre là.

Du coup, il n’y a pas forcément de grande part d’originalité alors que j’aurais rêvé que justement Almost There parvienne à nous dégoter un petit truc un poil plus original que les autres. Pour ce qui est du reste, je suis persuadé que les prochains épisodes vont permettre de décanter un peu plus les problèmes relationnels du héros. L’idée de concentrer ça sur un psy est un peu facile, d’autant plus que Almost There peut se permettre de faire des parallèles un peu simplistes avec ce qui se passe au boulot du héros. Mais pour une petite création qui ne mange clairement pas de pain, je vais rester assez indulgent. Après tout, ce n’est pas comme si Almost There ne m’avait pas au moins fait passer un bon moment. C’est loin d’être la série du siècle mais même si je n’ai pas trouvé ça hilarant, je ne pense pas que c’était le but non plus. Je reste donc persuadé que Almost There tient la bonne barre et j’ai hâte de voir ce qu’ils peuvent encore délivrer par la suite.

Note : 5/10. En bref je reste indulgent en demandant à voir la suite.


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