L’ancien milieu de terrain des Bleus et des Girondins (1970-1986),
actuel entraîneur du Gabon, est le consultant du blog de « Sud Ouest » pour
l’Euro 2008.
Pourquoi ce scénario ? Le jeu des Bleus a manqué de fluidité, de cette simplicité qui fait la force des équipes en réussite. Ce collectif est plein de bonne volonté mais il manque d’huile…Il est difficile de tirer des enseignements définitifs de ces observations. Ca se joue à peu de choses, c’est une question d ‘enthousiasme, de sûreté, bref de confiance. Toute la différence entre des Hollandais bien partis avec un 3-0 contre l’Italie et les Français en situation de rachat après le 0-0 contre les Roumains.
Je ne veux pas « taper » sur Raymond Domenech. Trop facile. Fallait-il faire confiance aux joueurs cadres qui ont finalement déçu ? Un entraîneur, quand il met un joueur dans sa composition d’équipe, il le fait car il pense performant ; Alors les critiques, il faut les faire avant, pas après le match…Quand Domenech a amené l’équipe de France en finale de Coupe du Monde, il y a deux ans, personne n’a rien trouvé à redire.
Maintenant les Bleus n’ont plus leur destin entre les mains : ils doivent battre l’Italie et espérer que les Roumains ne dominent pas les Pays-Bas. Déjà, sur ce dernier point, on n’est pas sereins : les Pays-Bas, déjà qualifiés, risquent de faire souffler leurs titulaires…Sinon contre l’Italie, bien fort celui qui peut donner un pronostic. Les Français ont quand même montré un visage plus séduisant lors de cet Euro. Mais, à chaque confrontation, l’Italie ne nous a jamais fait de cadeaux. Et là, elle a aussi besoin de gagner pour espérer se qualifier…On part à 50/50.